« J'ai été arrêté un jour dans une rue par un expert spécialisé en attributions de peintures du XIXe siècle. Il savait que j'avais parlé des "Arts incohérents" dans l'un de mes livres et voulait me dire qu'il avait trouvé dans une malle vingt-deux oeuvres de ces fameux "anartistes" ! Pendant plus d'une dizaine d'années, ces Incohérents ont réalisé des expositions à Paris où l'humour, la drôlerie, la farce, l'ironie, la dérision ont mené le bal en générant la révolution qu'effectue un jour Marcel Duchamp. Car les premiers ready-made, ce sont eux - un rideau de fiacre exposé par Alphonse Allais. Le premier monochrome, c'est eux - Alphonse Allais et Pierre Bilhaud signent une Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige (1883) qui est un simple bristol blanc...
Les premiers happenings, ou les premières oeuvres conceptuelles, ce sont aussi eux. Duchamp et Breton connaissaient ce courant esthétique révolutionnaire dont seuls subsistent les catalogues dont on aurait même pu penser, tant leur délire était grand, qu'ils étaient eux-mêmes des oeuvres conceptuelles d'expositions n'ayant jamais eu lieu ! Nous savons désormais que ça n'est pas le cas. » Michel Onfray
"L'art contemporain est une langue à laquelle il faut être initié de la même manière qu'il faut l'être à toute oeuvre d'art quelle qu'elle soit, quel qu'en soit le siècle. On ne comprend pas plus facilement le portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud si l'on ignore la symbolique de l'époque que le bouquet de tulipes de Jeff Koons si l'on ne se sait rien de son combat LGBTQ+ dans notre temps.
Je voudrais effectuer le chemin qui va des premières traces d'art (Lascaux 20.000 ans environ) jusqu'au fameux bouquet de Jeff Koons (2019), autrement dit de la préhistoire à nos jours, afin de lutter contre les oiseaux de malheur pour qui l'art est mort, le Beau y aurait toujours fait la loi et ne le ferait plus, à quoi il faudrait ajouter que, selon eux, la totalité de l'art contemporain mériterait la poubelle. Le Beau a été un souci récent dans l'histoire de l'art et il a cessé de l'être assez rapidement - quelques décennies entre l'invention du mot esthétique en 1750 sous la plume de Baumgarten et celle de la photographie en 1826. Arguer, donc, que l'art contemporain ayant cessé d'être Beau, il ne serait pas légitime de parler d'art, s'avère une sottise."Michel ONFRAY
Une brève - mais magistrale - histoire de l'art, de la préhistoire à nos jours, par Michel Onfray, qui donne les principales clés pour comprendre et s'initier à l'art.
« Se raconter est une drôle d'affaire . . . Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages. »
BRUCE SPRINGSTEEN dans les pages de Born to Run En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie. Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons. Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait.
Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll. Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, 'Badlands, 'Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.
"Paris, sans les Parisiens... Après l'Ouest américain, New York et Marseille, Patricia de Gorostarzu pointe son Polaroïd sur Paris, qu'elle décline en une invitation intime et poétique... Loin des clichés, un Paris qu'on aime!" (La Vitrine du livre).
La version numérique enrichie du beau-livre Paris de Patricia de Gorostarzu : 120 polaroids, présentés par Tania de Montaigne.
Enrichissements inclus :un clip video inédit : la bande-originale du livre créée et chantée par Tania de Montaigne ;un portfolio inédit sur les monuments parisiens ;un portfolio inédit sur les rues parisiennes ;un portfolio inédit sur les vitrines ;un portfolio inédit sur le magasin mythique Deyrolle.
Un ouvrage de la collection EPUB+ Les Beaux-Livres numériques enrichis Albin Michel.
Un après-midi de septembre 1925, une jeune Mexicaine de dix-huit ans voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de pouvoir remarcher. Belle, indépendante, vive, elle se marie en 1929 avec Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.
Recommandant, pour vivre, de ne pas fermer les yeux à la laideur mais au contraire de les ouvrir « pour regarder ainsi la naissance d'une beauté terrible », elle invente une autre réalité. Torturée par la douleur physique, mais portée par ses engagements politiques et ses amours tumultueuses, elle construit au fil des années une oeuvre picturale puissante et singulière. Sa dernière toile, Viva la Vida, est un hymne à la joie de vivre et à la lumière: « Pourquoi voudrais-je des pieds, demande-t-elle, puisque j'ai des ailes pour voler ?
Prix Renaudot Essai 2019
Sélection Les 100 livres de l'année 2019 du magazine Lire
« HS. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon. »
« Bons temps roulés » vient de l'expression « Laissez les bons temps rouler » (d'origine canadienne francophone), symbole même de l'esprit de La Nouvelle-Orléans. Festive, flamboyante, la légendaire reine créole de la basse Louisiane fut en effet le chaudron de tous les bouillons de cultures et de tous les métissages de musiques, de couleurs, de saveurs pimentées... Bernard Hermann parvint à en capturer l'âme comme personne ne l'avait encore fait. Ses images de la « Vieille Reine créole », d'une rare intensité, sont révélées dans ce livre pour la première fois.
Inclus : La « bande originale » du livre accessible en streaming.
Cet ouvrage a reçu le soutien de l'HÔTEL LE MATHURIN grâce à qui une exposition itinérante va traverser deux fois l'océan Atlantique :Paris, du 19 au 25 novembre 2015 à l'hôtel Le Mathurin (43 rue des Mathurins 75008 Paris) ;La Nouvelle Orléans, en février 2016 pour le carnaval à l'Université de Louisiane ;Vincennes, en septembre 2016 à l'Hôtel de Ville pour l'édition spéciale Etats-Unis du Festival America.
La plupart du temps, quand un peintre choisit de traiter un sujet philosophique, il peint un texte. Un texte ou une phrase de ce texte, un moment de ce texte, voire un mot. Comme il est difficile de peindre une idée, il lui faut peindre un clin d'oeil qui dira cette idée à laquelle se résume la totalité de la pensée du philosophe : ce clin d'oeil est un détail, or le diable est dans les détails. Ce qu'il faut voir dans une peinture que je dirai philosophique, c'est le détail qui résume cette philosophie. Pour Anaxagore, c'est une lampe à huile, des légumes pour Pythagore, une cruche pour Socrate et Xanthippe, des larmes pour Héraclite, un rire pour Démocrite, une coupe pour Socrate, une lanterne pour Diogène, une caverne pour Platon, un crocodile pour Aristote, une lancette pour Sénèque, un pain pour Marc-Aurèle, une coquille pour Augustin, ceci pour rester dans les limites de la philosophie antique.
De Pythagore à Derrida, via Descartes et Kant, Montaigne et Rousseau, Voltaire et Nietzsche parmi d'autres, en trente-quatre toiles, donc en trente-quatre philosophes, Michel Onfray propose une histoire de la philosophie par la peinture !
Jean-François Jaussaud a rencontré Louise Bourgeois en 1994 dans son atelier de Brooklyn. Passé au crible de ses questions, le photographe est finalement adoubé par l'artiste. Un premier rendez-vous a lieu au printemps 1995, mais à une seule condition : détruire les images si celles-ci ne lui plaisent pas... Jaussaud accepte et passe le « test ». Il obtient alors carte blanche pour photographier librement l'atelier et la maison de Chelsea. Il reviendra pendant onze ans.Ces images rares montrent l'une des plus grandes artistes contemporaines dans son intimité, au coeur de son oeuvre.
Un livre passionnant. Le Parisien
Jean Bender et Jean-Jacques Goldman se rencontrent sur les bancs du lycée au milieu des années 1960 autour d'une même passion : la musique. Ils sont amis, complices, presque frères.
Pour la première fois, avec l'accord exceptionnel de Jean-Jacques Goldman, Jean Bender raconte, des années lycée aux sommets de la gloire, le parcours d'un homme qui cultive la discrétion comme art de vivre, et d'un artiste aux tubes intemporels, transgénérationnels, qui refuse les règles du star-system et du show-business.
Grâce à un jeu de miroirs fascinant se dessine en creux un portrait intimiste et totalement inédit de Jean-Jacques Goldman.
Un témoignage exceptionnel sur celui qui demeure la personnalité préférée des Français.
Des chansons qui nous poursuivent. Une figure qu'on dirait inaltérable. Et derrière le portrait de légende, un homme complexe, hésitant parfois, plutôt contradictoire.On connaît les grandes étapes : naissance à Duluth, au pays des mines de fer, père petit commerçant, enfance banale et groupes de rock amateurs. Puis l'épopée du folk, la découverte de Woody Guthrie, le départ pour New York : à tout juste vingt et un ans, celui qui n'est qu'un gratteur de guitare parmi d'autres incarne le basculement d'une époque. Quatre ans plus tard pourtant, à bout de lui-même, incompris et hué, il arrête brusquement sa carrière et s'isole à Woodstock.À observer son balancement entre chanson et écriture, à explorer son rapport à Ginsberg, Brecht et Rimbaud, c'est un fragment de l'histoire du monde qu'on rejoint. Et, à tenter de reconstituer comment il s'efforce de surmonter obstacles et pannes, à refuser systématiquement d'endosser le rôle de star qu'on lui assigne, c'est une part de nous-mêmes, de notre imaginaire peut-être, qu'on décrypte.François Bon poursuit avec Bob Dylan, artiste considérable et énigme parfaite, le chemin entrepris avec Rolling Stones, une biographie (Fayard, 2002). « Un personnage hors norme pour un livre passionnant. »Alexandre Fillon, Livres Hebdo. « Voilà ce que devrait être l'ambition des biographies inspirées par les figures majeures de la culture populaire : une interrogation sur le statut de l'artiste... François Bon interroge le rêve fou (ou le cauchemar) américain pour en mesurer les effets dans son territoire d'intellectuel européen. Un beau travail d'écrivain. »Alain Léauthier, Marianne. « L'énigme Dylan est la matière de François Bon. Il fait tourner les ombres et les lumières d'une vie sans oublier de les frotter aux paroles des chansons qui servirent de bande-son à une époque affamée de mouvement. Il excelle dans le récit des moments où Dylan fait basculer sa vie. Ses battements de coeur sont aussi les nôtres. »Daniel Rondeau, Le Figaro. « Une réflexion puissante sur la différence entre l'art et l'artiste. Une ode à la parole poétique et à sa force. On n'en attendait pas moins d'un écrivain. »Patrick Williams, Elle. « Ecrire sur Dylan, c'est explorer la face obscure d'un destin artistique... Une formidable biographie. »Claire Julliard, JDD. « Quand on s'intéresse à Dylan et quand on s'intéresse à la littérature française contemporaine, on se plonge avec envie dans un tel livre... Chaleur, érudition, précision, une bio qui dit beaucoup de choses connues ou nouvelles sur Bob Dylan, avec le regard particulier et le style travaillé de l'écrivain François Bon. »Serge Kaganskin, Les Inrockuptibles. « Entre les lignes, Bon répond à des interrogations très personnelles et invente un nouveau genre littéraire, entre autobiographie dissimulée, journalisme romancé et bouquin de rock à l'usage des rats de bibliothèques. Une sorte d'énigme qui finalement va bien au teint de son ombrageux sujet. »Isabelle Chelley, Rock & Folk. « Un remarquable ouvrage qui sonne comme l'écho idéal de cette autofiction monumentale dont Dylan a fait le coeur même de son oeuvre. »Olivier Nuc, Le Figaro Magazine. « Plus qu'une exégèse, le travail d'un passionné qui réussit parfaitement à rassembler les pièces d'un puzzle, miroir à la fois éclatant et inquiétant de son temps. »Nicolas Léger, Le Magazine littéraire.
Richard Sennett, Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville
De l'antique cité d'Athènes aux villes ultramodernes du XXIe siècle, comme New York et Shanghai, la réflexion passionnante de Richard Sennett porte sur la relation entre la forme construite, la ville, telle qu'elle est conçue par les urbanistes, et la manière dont nous l'habitons. Partant du constat que la configuration de l'espace urbain peut enrichir ou aussi bien contrarier la vie quotidienne de ses habitants, ce livre répond à une urgence propre à la politique des villes aujourd'hui : Comment conjoindre la forme et le fond ? Comment être heureux en ville ? Quelles sont les dispositions particulières qui nous permettent, en dépit de nos préjugés, de nos habitudes, de vivre avec les autres ? Mobilisant tous les savoirs urbanisme, littérature, sociologie, philosophie, Richard Sennett montre que la clé réside dans l'élaboration d'une éthique de la ville. Et cette éthique, selon lui, tient en un mot : l'ouverture ; l'ouverture d'esprit des individus et l'ouverture de la forme bâtie qui favorise la sociabilité. « L'urbain compétent » est alors celui qui est capable de sortir de son isolement, d'aller à la rencontre de l'autre, et de jeter un regard toujours renouvelé sur le monde qui l'entoure. Richard Sennett est professeur à la London School of Economics. Ses essais, primés à de nombreuses reprises, l'ont imposé en Europe comme l'une des figures les plus originales de la critique sociale aujourd'hui. Bâtir et habiter est le dernier volet d'une trilogie parue chez Albin Michel, après Ce que sait la main (2010) et Ensemble (2014).
EDITION NUMERIQUE ENRICHIE
Le premier livre d'art numérique !
La peinture italienne racontée par Paul Veyne : « une superproduction italienne » (Libération), « L'épopée de la beauté » (Le Figaro littéraire), « L'invitation enthousiasmante d'un sage au gai savoir » (Et vous).
Une expérience inédite :
Plongez et naviguez à l'intérieur de plus de 255 chefs d'oeuvre de la peinture italienne
avec une rapidité et une définition exceptionnelle : la peinture italienne comme vous ne l'avez jamais vue!
Laissez-vous guider grâce au « zoom intuitif » pour découvrir les détails merveilleux des plus grandes fresques.
Écoutez Paul Veyne raconter de vive voix les secrets de ses tableaux préférés parmi les 255 chefs d'oeuvre qu'il a choisis : 40 témoignages audio passionnants, mis en musique par France Inter, partenaire de l'ouvrage.
En voyage, retrouvez facilement les tableaux à ne pas rater grâce : un moteur de recherche inédit vous propose facilement d'afficher les oeuvres par ville, musée ou artiste... Voyagez avec Paul Veyne comme guide dans votre poche !
Paul Veyne est professeur honoraire au Collège de France et l'un des plus grands historiens français de l'Antiquité romaine. Ses nombreuses publications sur la sociologie romaine ou les mythes grecs, rédigés d'une plume alerte et joyeuse, l'ont fait connaître du grand public (Quand notre monde est devenu chrétien, 2006 ; Foucault, sa pensée, sa personne, 2008 ; Mon musée imaginaire, 2010).
Retrouvez la préface vidéo et la bande annonce sur youtube en tapant musée imaginaire de Paul Veyne.
Le château de Versailles... comme vous ne l'avez jamais vu !
Les photographes du château vous ouvrent toutes ses portes, même les plus secrètes.
Une visite exceptionnelle dans les pas de Louis XIV, de Madame de Pompadour ou de Marie-Antoinette...
- La redécouverte d’un texte exceptionnel de Gustave Eiffel : Fourmillant d’anecdotes et d’informations passionnantes, les meilleurs extraits de La Tour Eiffel en 1900 sont ici réédités pour la première fois depuis 1902.
- Une iconographie inédite : Issues des fonds des collections de la Ville de Paris, de fabuleuses images complétées des archives privées de la tour Eiffel : le chantier en construction, les expositions de 1889 et 1900, les appartements personnels de Gustave Eiffel, les expériences et exploits autour du site…
- Un portfolio exclusif : les lieux mythiques et secrets de la tour Eiffel dévoilés par Eric Emo, de la salle des machines souterraines au phare en passant par l’escalier vertigineux qui permet d’accéder au sommet, une balade insolite et inoubliable.
L'oeuvre de Vladimir Jankélévitch mêle intimement philosophie et musique, régime de correspondance auquel le philosophe-musicien a toujours aimé se tenir. « La musique, rappelle-t-il, est un art temporel non point secondairement, comme la poésie, le roman ou le théâtre, mais essentiellement. » Son domaine est la « temporalité enchantée », le mystère de l'instant, le charme de la nostalgie, du nocturne et des parfums de la nuit, du lointain, du silence surtout, puisque la musique, née du silence, y retourne.
Ce livre réunit des textes peu connus, inédits ou depuis longtemps inaccessibles. Comptes rendus de concerts et de festivals, évocations poétiques des musiciens chers à son coeur : les musiciens français, particulièrement Debussy, Ravel, Fauré ; les musiciens de l'Europe centrale, Chopin et Liszt, le rhapsode et baladin du monde européen, image même de notre modernité ; les génies de la musique russe, notamment Moussorgski et Rimski-Korsakov. Pour Vladimir Jankélévitch
« on ne pense pas la musique », mais on peut penser en musique, ou musicalement. Le lecteur retrouvera dans ces textes le bonheur de la mystérieuse connivence d'une pensée sur la musique qui donne à entendre musicalement.
"Un beau livre qui permet de (re)visiter cette villa Médicis du graff dans ses moindres recoins" (Libération).
La version numérique enrichie du beau livre Tour Paris 13 de Mehdi Ben Cheikh. Une visite complète de cette tour mythique aujourd'hui détruite qui a accueilli l'un des plus grands événements de l'histoire du street art.
Enrichissements inclus :des vidéos des artistes à l'œuvre ;la vidéo du lancement de la Tour Paris 13 ;la vidéo de la destruction de la Tour.
En partenariat avec la galerie Itinerrance.
Un ouvrage de la collection EPUB+ Les Beaux-Livres numériques enrichis Albin Michel.
Charles Ephrussi, qui inspira à Proust le personnage de Swann, fut le patriarche d'une des plus grandes familles de la bourgeoisie juive du XIXe siècle. Ami de Schnitzler et d'Hofmannsthal, ce banquier originaire d'Odessa qui vécut entre Paris et Vienne fut aussi un grand amateur d'art, à la tête d'une collection de miniatures japonaises sculptées, aujourd'hui miraculeusement conservées. Le dernier héritier de la famille, Edmund de Waal, s'est plongé dans ses souvenirs et son passé pour dépeindre sous les couleurs les plus vives un univers de raffinement et d'élégance et retracer le destin tragique d'une famille dans la tourmente du XXe siècle. En racontant comment la collection a échappé à la Gestapo, il relate une aventure à peine croyable, dans ses moindres détails, et brosse une galerie de personnages extraordinaires : d'Edmund de Waal, érudit et mécène, à Anna, vieille et loyale servante, qui préserva la collection du pillage nazi.Des cercles de la haute société de Paris et de Vienne, ce livre, à la croisée du récit familial et de l'enquête, est un inoubliable voyage dans le temps. Tout en sensualité et en fluidité, il nous fait partager le mirage d'une réalité passée, un défilé historique d'une exquise fragilité.« Un chef-d'oeuvre. »Sunday Times « Un livre érudit au style éblouissant. »The Telegraph « Captivant... De Waal n'a rien à envier aux meilleures pages autobiographiques de Nabokov. »The Washington Post Book World « Comme dans La Recherche, De Waal se sert du mondain pour éclairer l'intime : les aspirations, les passions, leur volatilité. Et cela dans un duo virtuose, aux allures de duel, entre élégie et ironie. »The Boston Globe « Une réussite. De Waal crée un genre littéraire nouveau qui n'a pas encore de nom mais n'en a peut-être pas besoin. »The Guardian « Moitié récit de famille, moitié confession proustienne, un livre subtil, sobre et élégant. »The Independent
« Dans la précieuse guirlande des châteaux de la Loire, où l'art de la Renaissance a trouvé sa plus belle expression française, servie par des paysages chantés par tous les poètes, Chenonceau est probablement le joyau le plus admiré, le plus apprécié. L'échelle humaine de ses proportions, l'ingéniosité de ses dispositions, l'unique poésie du lieu, une rivière qu'un château semble franchir à grandes enjambées pour passer d'une rive à l'autre... tant de beauté attire des amateurs de tous les pays de la planète. »Jean-Pierre BABELONLE LIVRE DE RÉFÉRENCE SUR CHENONCEAU, LE GRAND JOYAU DE LA RENAISSANCE, CE CHÂTEAU DES « DAMES » QUI FUT LA PROPRIÉTÉ DE DIANE DE POITIERS, CATHERINE DE MEDICIS, LOUISE DE LORRAINE OU ENCORE LOUISE DUPIN.
« J'ai voulu tout dire comme un observateur, un témoin, un ami, un acteur de ce que j'ai vécu aux côtés des artistes. Les artistes incarnent à eux seuls un condensé de la vie humaine, c'est pour ça que nous les aimons. Certes il y a des sourires de façade et des visages refaits, mais aussi de vrais sentiments, des chagrins et des coeurs brisés. »
Trente ans de passion, de rencontres, d'amitiés... Didier Barbelivien, l'un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus populaires de notre chanson française, se livre à travers une inattendue galerie de souvenirs, d'anecdotes et de portraits intimes. Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Gérard Depardieu, Julio Iglesias, Claude François, Julien Clerc, Eric Charden, Michel Delpech, Gilbert Bécaud, Michel Sardou, mais aussi Nicolas Sarkozy, Léo Ferré, Claude Lelouch, Coluche, Barbara ou Christophe : autant d'artistes qui ont croisé sa route et avec lesquels il a partagé l'amour des mots, de la musique, et de la vie. Sur un air dont lui seul a le secret, Didier Barbelivien, pour la première fois, nous confie ce qu'il n'a jamais dit !
« Soulages aime se trouver absolument seul et dans une pièce en ordre, comme s'il faisait une peinture pour la première fois. Aussi, lorsque l'on pénètre dans un atelier de Soulages, est-on toujours frappé par le grand vide d'un espace où rien ne traîne. Toutes ses peintures sont cachées, sauf (et encore cela est exceptionnel), celle à laquelle il s'attaque. Jamais il n'étale ses peintures terminées, comme la plupart des artistes, mais les range hors de la vue. Homme de toutes les curiosités, homme de l'outil, Soulages s'est attaché à créer des objets porteurs d'émotions esthétiques, que ce soient de ces objets peints que l'on appelle des tableaux, ou de ces objets gravés que l'on appelle des estampes, ou des planches de ces gravures devenues bas-reliefs de bronze, ou de ces objets tissés que l'on appelle des tapisseries, ou de ces objets qui captent et émettent la lumière que l'on appelle des vitraux. Tous ces objets (il préfère dire : ces ''choses'') sont la composante d'une oeuvre unique, dont l'ampleur paraît de plus en plus évidente. »
Michel Ragon
C'est en pleine Première Guerre mondiale, pendant l'année 1917 que Romain Rolland écrit Liluli - Liluli c'est l'illusion, « Liluli, reine du monde » - une farce satirique qui met en scène des guignols grimaçants englués dans la guerre, deux princes de contes qui s'entretuent pour les beaux yeux d'une déesse, métaphore de la France et de l'Allemagne qui s'étripent pour la conquête de l'Alsace-Lorraine. C'est une oeuvre d'amertume aux accents douloureux dont Stefan Zweig dit qu'elle « dégage une ironie tragique dont Rolland se sert comme d'une arme défensive contre sa propre émotion. »
Cette oeuvre, illustrée avec les bois originaux de Frans Masereel, a été publié pour la première fois en juin 1919 par les éditions du Sablier à Genève.
« Ce livre va écorcher vos rétines. » Shepard Fairey alias OBEY GIANT
« Au moment où vous prendrez ce livre entre les mains, il se sera écoulé au moins six ans depuis la parution de ma dernière monographie. Cela peut sembler peu de temps mais il ne faut pas oublier que ce que vous voyez dans ces pages, c'est ma vie. Je ne parle pas seulement des longues sessions de travail en studio, ni des journées de douze heures que mon équipe et moi consacrons à nos fresques. Il y a aussi tous les instants de la journée, et parfois de la nuit, que je passe à réfléchir, à créer, à déconstruire et à critiquer ce que je peins. Ce n'est pas juste un travail. C'est toute ma vie.
À l'origine, je voulais que cet ouvrage soit consacré à mes murs. J'en ai peint un certain nombre maintenant, entre 70 et 80. Puis j'ai réfléchi à toutes les expos et à tous les projets auxquels j'ai participé, et je me suis dit que c'était dommage de ne pas y intégrer quelques pépites supplémentaires. Ceux qui ne connaissent pas mon travail y trouveront quelques réalisations plus anciennes. Ceux qui me suivent depuis longtemps y découvriront mes nouvelles créations et pourront, métaphoriquement, jeter un oeil en coulisse. »
D*Face
Un livre-objet spectaculaire sous coffret transparent sérigraphié sur les 2 faces représentant ses deux grands murs (réalisés en 2018 et 2019), visibles à Paris le long du métro aérien - ligne 6 - dans le 13e arrondissement.
« De magnifiques clichés, un texte rare, un film couleurs jusque-là inconnu : incontournable et indispensable » (Magazine des arts).
La version numérique enrichie du beau-livre Frida Kahlo par Gisèle Freund de Gérard de Cortanze : les images inédites de Frida Kahlo et Diego Rivera dans leur intimité. Les dernières images de Frida Kahlo qui disparaît en 1954, âgée de 47 ans.
Enrichissement inclu : un film couleur inédit, tourné par Gisèle Freund, montrant Diego Rivera à l'œuvre en 1955 à Mexico.
Coédition Albin Michel / IMEC.
Un ouvrage de la collection EPUB+ Les Beaux-Livres numériques enrichis Albin Michel.