Aveuglé par son enthousiasme, l'Occident l'aurait presque oublié : le bouddhisme est une religion, avec ses dogmes, ses promesses de salut et ses menaces d'enfer. Pour espérer atteindre l'éveil, équivalent de la grâce dans la chrétienté, les disciples du bouddhisme tibétain doivent obéissance et dévotion à un maître.
Y compris lorsqu'il humilie, frappe. Ou viole.
Au cours d'une enquête de onze ans, Élodie Emery et Wandrille Lanas ont recueilli les témoignages de trente-deux victimes. Ils révèlent ici un système qui a couvert, pendant 50 ans, des maîtres bouddhistes adoubés par le Dalaï lama. Certains font l'objet de procédures judiciaires. La plupart sont encore en activité.
Une plongée exceptionnelle dans la part d'ombre du bouddhisme.
Pour vivre en pleine conscience chaque moment de la vie.
Un jour, pour tout enseignement, Bouddha cueillit une fleur. Seul Mahakashyapa comprit la signification profonde de ce geste et donna naissance au zen : la voie du calme, du dépouillement et de la sérénité.
Regarder le cyprès dans la cour est un texte vibrant et profond qui nous invite à la pratique du zen, à trouver la sagesse dans nos actes quotidiens en accédant à la pleine conscience.
En dernière partie du livre, figurent cinquante-trois kong-an du maître vietnamien du XIIIe siècle, Tran Thài Tong.
Pourquoi moi ?
Pour la première fois le temoignage d'une miraculée de Lourdes Le 11 juillet 2008 à 17h45 alors qu'elle vient d'accompagner un pèlerinage dans la grotte de Lourdes, soeur Bernadette Moriau sent une présence, une énergie qui rayonne dans son corps. Quelques heures plus tard, paralysée des jambes depuis des années, elle prend conscience qu'elle peut à nouveau marcher !
Pendant dix ans, près de deux cents médecins et professeurs vont se pencher sur cette guérison stupéfiante pour finalement décider qu'elle « reste inexplicable dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques. » Une autre commission animée par l'évêque Jacques Benoit-Gonnin reconnaîtra quelques mois plus tard « le caractère miraculeux de cette guérison comme signe donné par Dieu par l'intermédiaire de Notre Dame de Lourdes. » C'est ainsi que Bernadette Moriau devient le 11 février 2018 la 70e miraculée de Lourdes depuis 160 ans.
Dans ce texte d'une grande sincérité, l'auteur ne cesse de s'interroger sur les raisons mystérieuses de ce miracle : Pourquoi moi ? C'est l'histoire simple et unique d'une femme qui a consacré sa vie aux autres et à Dieu, qui se livre avec tous ses doutes, ses certitudes, ses espoirs et sa foi. Cette confession aussi sincère que modeste est suivie du rapport médical qui explique précisément les conditions de ce miracle - ainsi que de nombreux témoignages de ceux, religieux, laïcs, médecins... qui ont été témoins ou qui ont suivi Bernadette et l'enquête qui a conclu au miracle.
Tout le monde connaît l'histoire de l'Arche de Noé et du Déluge telle qu'elle est racontée dans la Genèse. Depuis les années 1870, on sait qu'une autre histoire, similaire, mais beaucoup plus ancienne, existait depuis des siècles dans l'antique Babylone. Mais celle-ci demeurait nimbée de mystère. Conservateur au British Museum et spécialiste international de la Mésopotamie ancienne, Irving Finkel s'est retrouvé plongé dans une enquête policière inédite lorsqu'un visiteur lui a apporté au musée la mystérieuse tablette qu'il avait héritée de son père.
Cette dernière ne présente pas seulement une nouvelle version du récit diluvien babylonien : l'auteur antique y décrit aussi la taille et la forme d'une arche tout à fait inattendue, et livre les caractéristiques détaillées de sa construction.
On découvrira ainsi le lieu où les Babyloniens croyaient que l'Arche avait accosté ainsi qu'une nouvelle explication de l'introduction de cette histoire dans le texte de la Bible.
L'Arche avant Noé, nous entraîne dans une authentique exploration, du monde fascinant des écritures antiques.
La littérature relative au fait islamique depuis que la terreur s'est abattue en son nom a saturé l'espace médiatique. Son traitement informatif demeure anxiogène et le discours qui l'accompagne, plus passionnel que raisonné, brouille le message. Or, il y a comme une exigence de froideur d'esprit et de distanciation par rapport à tous ces événements dramatiques. Il est temps de sortir par le haut de cette tragédie. Ce petit livre propose une vision éclairante et programmatique à moyen et long termes dont nous avons besoin. Celle qui éclaire le chemin et signe la sortie de l'ornière dans laquelle nous nous débattons. Elle commence par la refondation de la pensée théologique islamique. Une fois assainie de ses scories et libérée de sa prison, cette pensée s'attellera aux chantiers titanesques de la démocratie et de la modernité. Elle saura, avec audace, prendre en charge le pluralisme, la laïcité, la liberté de conscience.
« C'est alors que je tombai sur le nom Barabbas, le brigand dont, selon les Évangiles, le peuple juif aurait demandé la libération à la place de Jésus. Or, ce nom signifie « fils du père » ; ce ne peut donc être un nom, car celui-ci est individuel et nous sommes tous fils de nos pères. Outre ma connaissance de l'Orient, le bon sens m'indiquait qu'aucun homme n'aurait pu porter ce nom, même comme surnom, sauf à se couvrir de ridicule, à l'exception de celui qui se définissait comme le Fils du Père, Jésus.
Les premiers rédacteurs qui ne parlaient pas araméen, avaient commis l'une des erreurs de traduction les plus formidables de l'histoire de la traduction : c'était bien Jésus dont les Juifs assemblés devant le prétoire de la résidence de Pilate avaient demandé la libération.
Erreur lourde de conséquences et de révélations, car sur cette base, les évangélistes avaient monté un récit controuvé, destiné à rejeter sur les Juifs la responsabilité de la condamnation de Jésus.
Toute l'histoire de Jésus était à revoir. C'est l'objet de ces pages. » G. Messadié S'avisant de l'erreur qu'il avait partagée avec tant d'autres, et s'appuyant sur les dernières études bibliques, Gerald Messadié, l'auteur du succès mondial L'Homme qui devint Dieu, a souhaité reconstituer l'histoire terrestre du Crucifié à la lumière de ses nouvelles convictions. Il rétablit entre autres un fait incontestable : face à Ponce Pilate, c'est bien de Jésus que les Juifs ont demandé la libération.
Au lendemain de l'élection de Benoît XVI, un cardinal de la curie contacte un journaliste français afin qu'il l'aide à rédiger ses mémoires. Très vite, l'auteur se rend compte que les intentions de son interlocuteur dépassent largement le style convenu des fausses confidences des dignitaires religieux à la retraite. Ce haut-responsable, proche de Jean-Paul II, s'interroge sur le sens de son action à la tête de l'un des ministères les plus importants du Vatican qu'il a quitté pour se consacrer aux enfants délaissés du Sud-Est asiatique. Il entremêle anecdotes significatives, révélations et considérations historiques. Il révèle l'enjeu qui sépare deux grandes tendances de l'Église : l'une qui tente de restaurer les pratiques anciennes, tandis que l'autre prépare la relève pour le moment où l'affaiblissement de l'institution sera si criant que de nouveaux modes de fonctionnement deviendront obligatoires.
Il y a cinq ans, le cardinal et Olivier Le Gendre commençaient une discussion d´une étonnante franchise sur l´Église, son fonctionnement et ses principales prises de position jusqu´à la disparition de Jean-Paul II et l´élection dans un climat de panique de son successeur. Ces entretiens ont donné lieu à un ouvrage, Confession d´un cardinal, qui a suscité d´intenses débats dans la communauté catholique. Ces entretiens ont repris début 2010, mais le climat a changé : Olivier Le Gendre a frôlé la mort à cause d´une grave maladie et le cardinal s´est plongé encore davantage dans le monde des plus défavorisés. Leur ton est donc plus profond, plus spirituel. Peut-on encore avoir confiance dans le message de l´Église ? Ne s´est-il pas trop dénaturé pour avoir la capacité de revenir aux principes premiers des Évangiles et du Christ : attention aux plus démunis, humilité, charité... Le pouvoir de l´Église ne s´est il pas sclérosé à cause d´une hiérarchie vieillotte et accrochée à ses privilèges ? Benoît XVI est-il bien entouré ou, d´une façon plus générale, l´organisation de l´Église est-elle encore adaptée au monde actuel ? Faut-il donner plus d´autonomie aux églises locales ? Y a-t-il encore de l´espérance ?... Olivier Le Gendre doute, le cardinal est lucide : « Nous sommes dans une Église étrange, capable souvent du meilleur et nous laissant parfois surpendre par le pire.» Au cours de leur dialogue tout aussi passionné que calme, ce sont toutes les problématiques les plus profondes qu´ils exposent sans jamais fermer les yeux.
Pourquoi un picard attacha-t-il son nom à la cité de genève ? comment un humaniste français devint-il l'une des plus hautes figures de la réforme ? calvin, homme d'eglise, fut-il aussi homme d'etat ?
Vers 1532-1533, calvin se rallie à la réforme. il publie bientôt la somme théologique du protestantisme réformé : l'institution de la religion chrétienne. a strasbourg comme à genève, où il est retenu, le jeune auteur manifeste des qualités d'organisateur qui vont le faire passer à la postérité. mais très vite, ses exigences de riguer suscitent l'opposition, l'hostilité et l'animosité. car c'est un personnage contrasté que jean calvin. il ne craint pas de polémiquer violemment - servet, l'un de ses opposants, meurt sur le bûcher - et, dans le même temps, cherche à créer une catholicité évangélique, toujours actuelle. ce réformateur est essentiellement un conservateur qui manie aussi vivement la plus grande ouverture que la plus dure intoléance. voilà donc un écrivain chrétien que son souci de restituer l'ancienne pureté de la foi place, paradoxalement, à l'aube du monde moderne et des idées d'homme.
Bernard cottret dirige le département lettres et langues à l'université de versailles-saint-quentin.il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le protestanisme français, l'histoire d'angleterre ou la vie politique et religieuse des siècles passés : terre d'exil; le christ des lumières, cromwell, histoire des îles britanniques, xvi-xviiiè siècles...
On explique traditionnellement la naissance du christianisme par le miracle de la Résurrection. Après sa mort, Jésus apparaît à ses disciples pour leur dire de diffuser l'Évangile. En l'espace de quelques générations, le christianisme se répand au Moyen-Orient et dans toute l'Europe. Aujourd'hui, cette explication semble de plus en plus invraisemblable, et même de nombreux chrétiens ne peuvent se résoudre à croire à une résurrection littérale. Mais cela a mis les historiens dans l'incapacité de rendre compte du succès remarquable du christianisme. Si les disciples n'ont pas réellement vu Jésus ressuscité, comment furent-ils convaincus qu'il était le Messie qu'ils attendaient ? Thomas de Wesselow a consacré sept ans à trouver la réponse à cette énigme. En examinant d'un regard neuf une source historique familière, mais mal comprise et en renouvelant l'interprétation de nombreux passages de la Bible, il montre que la solution était patente depuis plus d'un siècle.
Le prêtre qui a imaginé le Big BangC'est à l'âge de 9 ans, en 1903, que George Lemaitre prend la décision de donner son existence à Dieu et à la science. « La science n'a jamais ébranlé ma foi et la religion n'a jamais amené à mettre en question ce que je concluais de mes raisonnements scientifiques », écrira-t-il plus tard. Et pourtant, le salut ne peut être ni démontré ni expérimenté. La science a quelque chose de commun avec Dieu ; plus on en sait moins on en sait... Formé en Belgique, puis aux États-Unis, il va être le premier à contredire Einstein qui a imaginé un univers stable pour proposer l'idée révolutionnaire d'un univers en expansion, à l'origine rassemblée en un point ; l'hypothèse du Big Bang est née : Fiat lux...
Vincent Engel s'est plongé dans la vie de ce savant belge. De sa formation scientifique et spirituelle à sa maturité où ses talents de mathématicien astronome inspirent ses successeurs, de son rôle de grand professeur à l'université de Louvain à celui de directeur de l'Académie pontificale des sciences où il contribuera avec Pie XII à rapprocher enfin l'Eglise des sciences.
Croire c'est moderne, rock'n'roll et surtout pas ringard. En déroulant leurs deux parcours de vie, Robert Hossein et Delphine de Malherbe aimeraient redonner l'espoir de renouer avec le spirituel dans cette société cynique. Ils abordent avec légèreté mais émotion les grands thèmes qui relient l'humain, l'art, la science et la foi. Selon eux, l'athéisme forme quelquefois les plus grands croyants, les mystiques les plus exigeants...
Tout ce que vous devez savoir sur l'Apocalypse2012, une année comme une autre ? Pas vraiment ! Les Mayas n'en ont pas fait la date limite de l'humanité pour rien ! 2012 répond aux questions essentielles sur l'année apocalyptique annoncée par les prophéties mayas.
Manda Scott y expose, avec humour et perspicacité, le réel, l'imaginé, et l'extraordinaire. Traduit de l'anglais par Valerie Rosier
1930, un étrange personnage fait son apparition dans la société huppée de la Côte d'Azur : il se nomme Trebitsch Lincoln. Né à Budapest, il a déjà derrière lui une belle carrière d'espion, de faussaire et d'aventurier international . Un grand article publié dans le Petit Eclaireur de Nice en novembre 1932 " Trebitsch Lincoln ne serait-il pas le plus grand aventurier du XXème siècle ? " aurait pourtant dû alerter la bonne société locale. Il arrive de Chine où, après avoir été " conseiller " et trafiquant au service de deux Seigneurs de la Guerre, il s'est converti au bouddhisme. Sous le nom d'abbé Chao-kung, il s'introduit dans des milieux intéressés par les philosophies orientales et par l'ésotérisme.
Ses hôtes sont eux-mêmes des personnages de roman, tel ce Lucien Ehret, ancien capitaine au long cours, explorateur du Japon à la même époque que Pierre Loti. Entre 1898 et 1905 il avait fait trois fois le tour du monde à la voile, faisant escale dans les ports mythiques de Valparaiso, San-Francisco, Nagasaki, Bombay. Il héberge le Gourou chez lui au Cannet entre 1932 et 1933. Trebitsch Lincoln, alias Chao-Kung, donne des conférences chez Blanche Rondeau, dans la somptueuse propriété du Cap d'Antibes où sont invités d'éminents spécialistes du bouddhisme et des intellectuels venus de l'Europe entière : Krishnamurti, le docteur Grimm de Münich, Rabindranath Tagore ou encore Lady Rothermere, la première traductrice de Gide.
Passionnés par ces conférences, une quarantaine de personnes suivent son enseignement sur le bouddhisme primitif, le Theravada, et acceptent les deux règles principales : le renoncement et l'obeissance. En juin 1933, seize de ses disciples, s'embarquent avec lui pour Changhaï. Leur aventure, après plusieurs années de tragiques pérégrinations en Chine, se terminera par un désastre.
La découverte par deux intrépides voyageuses d´évangiles que l´on croyait jusque-là perdus...Cette histoire vraie, délicieusement romanesque et capitale pour l´histoire biblique, commence en 1848 dans un petit village écossais, par la naissance de soeurs jumelles : Agnès et Margareth Smith. À vingt ans, devenues orphelines, elles parlent déjà l´allemand, le français et l´italien. À la tête d´une petite fortune héritée d´oncles d´Amérique, elles commencent à se passionner pour les études bibliques - très en vogue à l´époque - et apprennent successivement, le grec, l´hébreu, un peu d´arabe et le syriaque ancien. C´est à l´occasion d´un de leurs voyages dans le désert du Sinaï, à la tête d´une caravane et dans des conditions très aventurières, qu´elles vont découvrir sous la bibliothèque du monastère de Sainte-Catherine - le plus ancien monastère chrétien habité depuis le VIe siècle - un extraordinaire palimpseste qui va se révéler une des plus anciennes copies des évangiles écrites en syriaque au cours du IIe siècle. Cette fabuleuse découverte va évidemment provoquer de vifs débats et polémiques d´autant que dans l´Evangile de Marc rien ne fait allusion à la résurrection du Christ et que Joseph apparaît comme le vrai père de Jésus... Cambridge devient le coeur d´une de ces tonitruantes querelles d´érudits typiques de l´époque. Agnès et Margareth tiennent bon à une époque où l´université n´accorde aucun diplôme aux femmes... Elles vont continuer leurs recherches, développer leurs publications, poursuivre leurs voyages et contribuer encore à une autre découverte exceptionnelle au Caire. Aujourd´hui encore, bien que leur histoire soit oubliée, leurs deux portraits trônent dans la salle à manger du Westminster College de Cambridge qu´elles ont contribué à fonder. Une merveilleuse aventure qui mêle aux voyages en terre sainte et à la genèse des textes sacrés, le destin de deux femmes hors du commun aussi fantaisistes qu´érudites.Traduit de l´anglais par Marie Boudewyn
Dans La vie après la mort : les preuves, le radio-oncologue Jeffrey Long commente les dernières découvertes de la Near Death Experience Research Foundation (NDERF) et propose les témoignages de « ceux qui sont passés de l'autre côté », recueillis aux quatre coins du globe sur la plus vaste base de données. Selon le Dr Long, « les expériences de mort imminente sont bien réelles. Les témoins de tous âges, de toute nationalité et de toute religion racontent souvent avoir vu ou entendu des choses, alors qu'ils étaient inconscients et loin de leur corps. Aucune explication physiologique ou psychologique ne peut résoudre ce mystère. Actuellement, il existe plus de preuves scientifiques de la réalité des EMI qu'il n'y en a de l'efficacité des traitements contre certains cancers ». Ce livre est divisé en neuf chapitres consacrés, entre autres, à la cohérence remarquable qui se dégage des témoignages, à la précision des images de vie qui défilent et aux bouleversements occasionnés par les expériences de mort imminente. Des preuves irréfutables de la vie après la mort à portée de main... « Les Docteurs Long et Perry ont effectué un travail phénoménal afin de nous exposer les dernières avancées de la recherche en matière d'expériences de mort imminente. Ce livre nous fait faire un pas de plus sur le chemin qui mène à la compréhension du mystère que sont les EMI. » Dr Raymond Moody (auteur de La vie après la vie). Traduit de l'anglais par Laetitia Cordonnier
C'est un véritable message d'espoir que nous offre Thich Nhat Hanh à travers cet ouvrage, sans doute son oeuvre la plus importante à ce jour : nous ne sommes pas sans ressource face à la violence. La paix véritable est toujours possible et nous pouvons prévenir la guerre sous toutes ses formes, depuis celle de nos pensées jusqu'aux conflits qui déchirent les nations. Le Vénérable Thich Nhat Hanh a en effet travaillé inlassablement à la réconciliation entre le Sud et le Nord Vietnam : il a organisé la reconstruction des villages détruits et tenté de convaincre les dirigeants de l'efficacité de la non-violence.
Ce livre pratique qui mêle paraboles bouddhistes et techniques de méditation s'adresse à tous pour nous aider à mieux vivre au quotidien en appliquant la non-violence en pensée et en action. Pour cela nous détenons un pouvoir précieux : celui de générer la compréhension, la compassion et la paix, à tous les niveaux de notre vie, individuelle, familiale, collective, nationale et internationale.
Avec son inimitable mélange de bienveillance, de candeur et de courage, Thich Nhat Hanh nous exhorte à ne pas baisser les bras : nous ne sommes pas démunis, nous pouvons faire vivre la paix ici et maintenant.
Traduit de l'anglais par Stéphane Carn
Eric Perrot, clairvoyant au talent exceptionnel, nous emmène à la découverte de la richesse de son art. D abord sur le mode intime : comment vivre avec cette espèce de sixième sens qui s est révélé depuis son plus jeune âge auprès des animaux qu il gardait sur les terres familiales du Vercors ? Mais aussi dans son rapport aux autres, à travers les témoignages de personnes l'ayant consulté et qui sont guidés par ses prédictions dans leur vie de tous les jours. Ces expériences constituent un véritable laboratoire de la condition humaine ; s y côtoient des solitudes, des inquiétudes, des bonheurs fragiles, la mort qui rôde aussi, et toujours les mots visionnaires et bienveillants d Eric Perrot, véritable thaumaturge.