Partage des richesses, de la culture et des savoirs, partage des soins et du travail : telles sont les initiatives présentées ici par des hommes et des femmes de tous horizons. Elles invitent chaque lecteur à agir, à la place qui est la sienne.
La perspective adoptée est celle d'une histoire spirituelle ; puisque la cause de béatification prend un nouvel élan ; il est temps de mettre en valeur la vie intérieure de Jeanne Mance, fondatrice de Montréal et de son Hôtel-Dieu, en proposant une interprétation des textes et une relecture de ceux-ci dans leur contexte global.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Marie Poussepin, née en 1653 et morte en 1744, est l'une de ces grandes figures de femmes chrétiennes, qui ont fait l'honneur du Grand Siècle français. Dans cette pléiade de grandes âmes, elle a un caractère tout personnel. Les quarante-deux premières années de son existence se sont déroulées dans le Siècle, et elle y a joué un rôle important comme initiatrice du progrès industriel et commercial de Dourdan, sa ville natale. Elle y a transformé l'artisanat traditionnel de la fabrication des bas de soie à l'aiguille, par l'introduction des métiers à tisser la laine, selon les vues de Colbert et, par là, Dourdan a connu un siècle de grande prospérité. Mais, dès ce moment, cette activité de femme, d'affaires s'accompagnait - de sa part - d'un inlassable dévouement aux malades pauvres au sein de la Confrérie de Charité, dans l'esprit de Saint Vincent de Paul, où son âme trouva un épanouissement spirituel continu par l'amour de Dieu et du prochain. Ce n'était pourtant que la préparation à une plus grande mission. À quarante-deux ans, des circonstances providentielles lui faisaient découvrir la grande misère de son temps, celle des campagnes. Sacrifiant sa situation aisée et sa fortune, elle se consacra tout entière à y porter remède, dans la pauvreté et le travail, en s'établissant à Sainville - en Beauce - pour y fonder une communauté du tiers-ordre de Saint Dominique, pour instruire la jeunesse, et servir les pauvres malades de la paroisse. Sa lucidité charitable lui faisait discerner - dès l'abord - ce que Louis XIV allait inscrire dans sa politique : les petites écoles rurales, et la réforme des établissements hospitaliers. Quarante ans encore, elle allait y persévérer. Ce ne fut pas sans épreuves ni difficultés. Pendant douze ans, elle eut à défendre - contre l'évêque de Chartres - son projet dominicain, et attendre la reconnaissance légale de son institut religieux par le pouvoir royal. Mais son oeuvre grandissait et, à sa mort, ses soeurs de charité dominicaines avaient essaimé dans vingt établissements de l'ancienne Île-de-France. Aujourd'hui, elles sont près de quatre mille, implantées sur quatre continents au service de toutes les pauvretés, fidèles à l'élan missionnaire qu'elles ont reçu de leur fondatrice. Trop peu connue jusqu'ici, Marie Poussepin, que l'Église se prépare à mettre au rang des Bienheureux, méritait qu'une biographie solidement fondée fasse connaître - à un large public - sa figure exceptionnelle. Il le fallait, d'autant plus que sa vie est un message toujours d'actualité. Elle nous dit que, devant les misères de tous les temps, il y a un appel universel et pressant à l'exercice de la charité.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Joseph Folliet avait tout juste passé le cap des trente ans quand il publia ce livre en 1936. Il avait voulu en faire un livre jeune, et écrit pour les jeunes, né de la nature et rédigé à la bonne franquette, pétri d'humour et de fantaisie. Ces pages ont la simplicité franciscaine. Elles s'adressent à tous ceux, Scouts ou non, qui trouvent sur la route quelques éléments de leur vie spirituelle. La route de Joseph Folliet, c'est une route de pauvreté et d'humilité, d'obéissance et de simplicité, de maîtrise et de pureté, de charité et de foi : une route évangélique. Elle appelle à une sainteté libre et joyeuse. Rien dans ce texte, un demi-siècle plus tard, n'a perdu de son attrait et de sa verdeur. C'est pourquoi il importait qu'un tel livre, qui connut naguère un immense succès, rejoigne aujourd'hui sur la route tous ceux qui y cherchent à la fois une ascèse, et une spiritualité.
Joseph Folliet avait tout juste passé le cap des trente ans quand il publia ce livre en 1936. Il avait voulu en faire un livre jeune, et écrit pour les jeunes, né de la nature et rédigé à la bonne franquette, pétri d'humour et de fantaisie. Ces pages ont la simplicité franciscaine. Elles s'adressent à tous ceux, Scouts ou non, qui trouvent sur la route quelques éléments de leur vie spirituelle. La route de Joseph Folliet, c'est une route de pauvreté et d'humilité, d'obéissance et de simplicité, de maîtrise et de pureté, de charité et de foi : une route évangélique. Elle appelle à une sainteté libre et joyeuse. Rien dans ce texte, un demi-siècle plus tard, n'a perdu de son attrait et de sa verdeur. C'est pourquoi il importait qu'un tel livre, qui connut naguère un immense succès, rejoigne aujourd'hui sur la route tous ceux qui y cherchent à la fois une ascèse, et une spiritualité.
Les Français aiment l'Histoire, surtout lorsqu'elle se confond aux histoires. Car, selon le mot d'Alexandre Dumas, il est pardonnable de fleureter en sa compagnie, à condition toutefois de lui faire des enfants ! Gérard Boutet, pour sa part, a toujours su raconter les historiettes des oubliés de cette Histoire de France, vieux paysans de « Ils étaient de leur village » ou anciens artisans des « Gagne-misère ». Avec cet ouvrage pourtant, il a choisi un tout autre registre : il s'est détourné des petites gens, en effet, pour ne regarder que les illustres personnages qui, lors d'un passage en nos contrées, daignèrent accomplir un exploit resté fameux dans les annales. En bien comme en mal. Tribulations insignifiantes ou événements d'importance, ces péripéties firent gâcher beaucoup d'encre aux chroniqueurs d'antan. Mais rien ne semble avoir vraiment évolué sous le soleil puisqu'à les lire, on pense aussitôt à certains faits divers de l'actualité. Les remous de naguère n'ont donc jamais empêché l'eau de couler sous les ponts du fleuve, et d'y produire les mêmes tourbillons. En tentant de réconcilier les historiens diplômés et les conteurs de veillée, Gérard Boutet réveille à nouveau le passé de ces pays ligériens, dont la mémoire s'enrichit et s'appauvrit jour après jour, au fil du temps qui court...
Les Français aiment l'Histoire, surtout lorsqu'elle se confond aux histoires. Car, selon le mot d'Alexandre Dumas, il est pardonnable de fleureter en sa compagnie, à condition toutefois de lui faire des enfants ! Gérard Boutet, pour sa part, a toujours su raconter les historiettes des oubliés de cette Histoire de France, vieux paysans de « Ils étaient de leur village » ou anciens artisans des « Gagne-misère ». Avec cet ouvrage pourtant, il a choisi un tout autre registre : il s'est détourné des petites gens, en effet, pour ne regarder que les illustres personnages qui, lors d'un passage en nos contrées, daignèrent accomplir un exploit resté fameux dans les annales. En bien comme en mal. Tribulations insignifiantes ou événements d'importance, ces péripéties firent gâcher beaucoup d'encre aux chroniqueurs d'antan. Mais rien ne semble avoir vraiment évolué sous le soleil puisqu'à les lire, on pense aussitôt à certains faits divers de l'actualité. Les remous de naguère n'ont donc jamais empêché l'eau de couler sous les ponts du fleuve, et d'y produire les mêmes tourbillons. En tentant de réconcilier les historiens diplômés et les conteurs de veillée, Gérard Boutet réveille à nouveau le passé de ces pays ligériens, dont la mémoire s'enrichit et s'appauvrit jour après jour, au fil du temps qui court...
Le scoutisme a le privilège de garder jeune ce qui l'approche : cela est vrai des éducateurs, mais aussi des livres eux-mêmes. C'est ainsi que, presque quadragénaire, le texte du Père de Paillerets a conservé toute sa jeunesse d'idées et de ton. C'est un maître-livre, sans dogmatisme. Il offre de très riches aperçus sur la psychologie des garçons et montre, à partir de l'expérience vécue, comment le scoutisme répond parfaitement aux différentes étapes de la croissance. Ce texte reste aujourd'hui, comme l'écrivait le Père Forestier, « un admirable petit traité de psychologie descriptive des garçons, de l'âge louveteau à l'âge routier ». Il invite tous les éducateurs à observer les jeunes tels qu'ils sont, avec ce réalisme et cette sympathie qui demeurent la marque de toute éducation scoute.
Le scoutisme a le privilège de garder jeune ce qui l'approche : cela est vrai des éducateurs, mais aussi des livres eux-mêmes. C'est ainsi que, presque quadragénaire, le texte du Père de Paillerets a conservé toute sa jeunesse d'idées et de ton. C'est un maître-livre, sans dogmatisme. Il offre de très riches aperçus sur la psychologie des garçons et montre, à partir de l'expérience vécue, comment le scoutisme répond parfaitement aux différentes étapes de la croissance. Ce texte reste aujourd'hui, comme l'écrivait le Père Forestier, « un admirable petit traité de psychologie descriptive des garçons, de l'âge louveteau à l'âge routier ». Il invite tous les éducateurs à observer les jeunes tels qu'ils sont, avec ce réalisme et cette sympathie qui demeurent la marque de toute éducation scoute.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Plus de trois quarts de siècle se sont écoulés depuis les premières tentatives de scoutisme catholique en France : l'équivalent de trois générations. De ce fait, on a beaucoup de mal à imaginer la véritable épopée que cela a pu constituer. Pour tenter de la retracer, ce livre a voulu rassembler les faits, les propos et les écrits de ceux qu'on peut, très justement, appeler les "fondateurs". Voici les portraits vivants de ces pionniers : l'abbé d'Andréis, le chanoine Cornette et le Père Sevin, le général de Maud'huy et le général Guyot de Salins, le Père Doncoeur et le Père Forestier. D'autres, certes, ont oeuvré aussi, connus ou oubliés, mais cet ouvrage a voulu que les Scouts d'aujourd'hui, jeunes ou chefs, puissent découvrir, au moins, les visages de ceux qui, à des titres divers, ont posé les premières pierres. Bien que l'auteur témoigne de toutes les qualités et exigences de l'historien, il n'y a pas ici un ouvrage érudit, mais sept tableaux et, surtout, un recueil de belles histoires vraies, comme on en raconte parfois, autour du feu, à la fin d'une veillée scoute.