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bernard flusin
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Romain par son héritage impérial, chrétien de religion, l'Empire que nous qualifions de « byzantin » se définit aussi comme hellénique et oriental. Dans cet empire pluriethnique, le grec est la langue dominante des échanges, les pouvoirs politique et religieux s'imbriquent, l'art est chrétien tandis que l'éducation - la paideia - est d'origine païenne.
Tout au long d'un millénaire, de la fondation de Constantinople (324-330) jusqu'à sa chute en 1453, cette civilisation s'est transformée. Bernard Flusin analyse la mutation profonde qui a conduit à la disparition des cités de l'Empire ainsi que l'évolution des institutions, du christianisme byzantin ou encore de son rapport à l'hellénisme. -
romain par son héritage impérial, chrétien de religion, l'empire que nous qualifions de " byzantin " se définit aussi comme hellénique et oriental.
dans cet empire pluriethnique, le grec est la langue dominante des échanges, les pouvoirs politique et religieux s'imbriquent, l'art est chrétien tandis que l'éducation - la paideia - est d'origine païenne. tout au long d'un millénaire, de la fondation de constantinople (324-330) jusqu'à sa chute en 1453, cette civilisation s'est transformée. cet ouvrage analyse la mutation profonde qui a conduit à la disparition des cités de l'empire ainsi que l'évolution des institutions, du christianisme byzantin ou encore de son rapport à l'hellénisme.
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La civilisation byzantine (3e édition)
Bernard Flusin
- Que Sais-Je ?
- Que Sais-je ?
- 23 Novembre 2012
- 9782130592532
Romain par son héritage impérial, chrétien de religion, l´Empire que nous qualifions de « byzantin » se définit aussi comme hellénique et oriental. Dans cet empire pluriethnique, le grec est la langue dominante des échanges, les pouvoirs politique et religieux s´imbriquent, l´art est chrétien tandis que l´éducation - la paideia - est d´origine païenne.
Tout au long d´un millénaire, de la fondation de Constantinople (324-330) jusqu´à sa chute en 1453, cette civilisation s´est transformée. Cet ouvrage analyse la mutation profonde qui a conduit à la disparition des cités de l´Empire ainsi que l´évolution des institutions, du christianisme byzantin ou encore de son rapport à l´hellénisme.
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Byzance et les reliques du Christ
Jannic Durand, Bernard Flusin
- Association Des Amis Du Centre D'Histoire Et Civilisation De Byzance
- Monographies
- 15 Juin 2004
- 9782951919853
Au cours des siècles, les empereurs byzantins accumulent dans leur palais de Constantinople tout un trésor de reliques, en particulier celles du Christoe: la Vraie Croix, la Couronne d'épines et les autres instruments de la Passion, mais aussi des reliques du Christ vivant, comme le Mandylion d'Édesse, portrait miraculeux de Jésus. Concentrées dans la chapelle palatine de Pharos, ces reliques sont un instrument politique et leur détention renforce la légitimité impériale. Elles suscitent la convoitise des Occidentaux qui, après la prise de Constantinople en 1204, s'en emparentoe: au milieu du XIIIeoesiècle, le roi de France saint Louis se procure les plus importantes et les dépose à la Sainte-Chapelle. Du Pharos à Paris, mais aussi à la chapelle de Versailles, les reliques du Christ connaissent ainsi une histoire spectaculaire, dont on pose ici les jalons.
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Durant un millénaire, de la fondation de Constantinople (324-330) jusqu'à sa chute en 1453, la civilisation byzantine s'est transformée. Cet ouvrage analyse la mutation profonde qui a conduit à la disparition des cités de l'Empire et à l'évolution des institutions, du christianisme byzantin et de son rapport à l'hellénisme.
Bernard Flusin est professeur à l'Université de Paris-Sorbonne, directeur d'études à l'École pratique des hautes études.
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Mélanges Cécile Morrisson
Jean-Claude Cheynet, Vincent Déroche, Denis Faissel, Bernard Flusin, Constantin Zuckerman
- Association Des Amis Du Centre D'Histoire Et Civilisation De Byzance
- Travaux Et Memoires
- 24 Mai 2011
- 9782916716282
Le volume des Mélanges dédié à Cécile Morrisson, correspondante de l'Institut, pour son 70e anniversaire, comporte quarante-huit contributions portant sur la numismatique, la sigillographie, l'archéologie et l'histoire économique et sociale tant de l'Empire d'Orient de l'Antiquité tardive à la fin de la période byzantine que du haut Moyen Âge occidental.
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Autour du Premier humanisme byzantin & des Cinq études sur le xie siècle, quarante ans après Paul Lemerle
Bernard Flusin, Jean-Claude Cheynet
- Association Des Amis Du Centre D'Histoire Et Civilisation De Byzance
- Travaux Et Memoires
- 5 Décembre 2017
- 9782916716640
Paul Lemerle il y a quatre décennies publia deux ouvrages majeurs qui ont marqué l'historiographie de son temps : Le premier humanisme byzantin. Notes et remarques sur enseignement et culture à Byzance des origines au xe siècle, Paris, 1971 et Cinq études sur le xie siècle byzantin (Le monde byzantin), Paris 1977. Il suscita aussi la publication du colloque sur le xie siècle dans les Travaux et Mémoires 6 (Paris 1976), où les meilleurs savants du moment avaient présenté un bilan sur un nombre de thèmes clés pour la compréhension du xie siècle. Les travaux, dans ces domaines, se sont multipliés au cours des dernières décennies et l'objet de cet ouvrage est de faire le point sur les apports nouveaux et les évolutions.
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Le livre des cérémonies
Constantin Vii Porphyrogenete, Gilbert Dagron, Bernard Flusin, Denis Faissel
- Association Des Amis Du Centre D'Histoire Et Civilisation De Byzance
- Corpus Fontium Historiae Byzantinae
- 9 Octobre 2020
- 9782916716701
L'histoire médiévale vient de connaître un accomplissement remarquable : l'édition avec commentaire du recueil connu sous le titre conventionnel de De cerimoniis, ou Livre des Cérémonies, pierre angulaire pour notre connaissance de la société byzantine, de son gouvernement, de son administration, de sa vie festive, séculière et religieuse, que domine la figure de l'empereur byzantin qui, de son palais à la cathédrale Sainte-Sophie ou aux Saints-Apôtres, déambule dans Constantinople, ville merveille qui éblouissait les contemporains d'Orient et d'Occident. Cette entreprise d'inventaire et de restauration des rituels byzantins fut lancée au milieu du 10e s. par un souverain lettré, Constantin VII, figure de proue de la renaissance intellectuelle byzantine dite macédonienne, dont le règne s'étend de 913 à 959. Le recueil regroupait les protocoles du cérémonial de la cour impériale : le Livre I présente les cérémonies religieuses de l'année liturgique, mais aussi les cérémonies civiles comme les promotions de fonctionnaires ou les courses de chars ; le Livre II, légèrement postérieur, complète le Livre I, mais s'élargit à la diplomatie, avec en particulier les grandes réceptions d'ambassadeurs arabes, ou de la princesse russe Olga. Son intérêt ne se limite pas au 10e siècle, les cérémoniaux anciens qui sont recopiés formant une série qui commence aux 5e et 6e siècles. Furent ajoutés des chapitres fascinants, qui s'écartent du thème du recueil et nous livrent les comptes financiers d'expéditions militaires récentes en Syrie, en Italie et en Crète, qu'édite Constantin Zuckerman (École pratique des Hautes Études). Comme presque toutes les traces directes de l'administration byzantine du Moyen Âge central ont disparu, le De cerimoniis, préservé dans deux manuscrits, dont un palimpseste peu exploitable, est le seul texte à nous placer au coeur du pouvoir et de sa représentation, et dans la durée ; une bonne partie des protocoles remonte en fait à Michel III (842-847), le dernier empereur de la dynastie d'Amorium au milieu du 9e s., ou même aux Isauriens iconoclastes du VIIIe s., et le texte intègre plusieurs couches d'annotations. Il reproduit de longs extraits du recueil de Pierre le Patrice, maître des offices sous Justinien au 6e s., dont traite Denis Feissel (CNRS et École pratique des Hautes Études), et manifeste ainsi le fort lien de continuité entre la civilisation byzantine et celle de l'antiquité romaine tardive. Le texte, d'abord édité par Johan Jacob Reiske (1716-1774), dont le travail est repris dans le Corpus de Bonn (1829), puis, incomplètement, par Albert Vogt (1935-1939), réclamait depuis longtemps une réédition complète, mais la complexité philologique et historique du dossier épouvantait à juste titre. Il fallut plus de 30 ans pour que ce grand chantier scientifique de la byzantinologie française, lancé par Gilbert Dagron (1932-2015) au Collège de France, aboutisse sous la direction de Bernard Flusin (Sorbonne Université et École pratique des Hautes Études) à cet édifice imposant de près de 3 000 pages, en 5 tomes et 6 volumes. Comprenant l'original grec, rendu accessible au plus grand nombre par une traduction intégrale en français, d'abondants commentaires, un glossaire et des index, ce nouvel outil marque une date pour les études byzantines et suscitera, tant sa richesse est séminale, des études neuves non seulement dans le champ byzantin, mais aussi de la part de médiévistes d'Occident qui s'intéressent au pouvoir impérial et plus largement de ceux qu'interroge l'héritage européen de Byzance.