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Robert Alexis
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Les bêtes blanches
Robert Alexis, Jean-Marc Rochette
- Les Étages Éditions
- Les Étages Illustré
- 12 Mars 2025
- 9782957712960
Robert Alexis, auteur de La Robe, Les Figures (José Corti), L'Homme qui s'aime (Le Tripode), entretient une relation épistolaire depuis 2015 avec Jean-Marc Rochette. De leurs échanges sur la littérature, la peinture, les dissonances et les correspondances de leur rapport au monde, naît Les Bêtes Blanches.
Dans ce recueil, peintures et poèmes se répondent. La lampe frontale du poète éclaire pour la première fois des toiles oubliées, révèle le juste relief d'un paysage, exhume les mondes enfouis dans les plis de matière.
54 poèmes en fusion complète avec 54 tableaux, 54 shoots de beauté, de sens, d'humanité. Une expérience de lecture saisissante qui s'offre comme un chant du monde sensuel et bouleversant. -
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Paris, début des années 1880. Au cours d'une soirée mondaine, un jeune dandy fait sans s'y attendre une expérience qui le révèle à ses désirs les plus secrets. Décidé à rester fidèle à ce qu'il comprend alors de lui-même, il va faire le choix d'exister vraiment, et de devenir femme.
En 2006, Robert Alexis se révélait à de nombreux lecteurs avec un premier roman troublant, La Robe (éd. Corti). Dix-sept ans plus tard, reprenant le même sujet, il nous offre à nouveau un roman envoûtant, une histoire où le désir assume plus encore son évidence, sa liberté.
Le Tripode a publié en 2014 une première version, qui n'a plus lieu d'être, de ce roman.
L'illustration de couverture est une aquarelle de Hugo Pratt. -
Les cyborgs ont fini par succéder aux hommes. V. Dee a succédé aux cyborgs...Un Grand Ordinateur, une entité riche de toute l'évolution. Mais l'univers n'en demeure pas moins une énigme. Il n'y a pas de "savoir absolu". Quand a-t-on fait fausse route ? Ne faut-il pas tout recommencer à partir des humains, de leur sensibilité, de leurs intuitions ? Le "Programme" choisit dans le passé une femme capable d'endosser le rôle d'une Eve nouvelle. Le cyborg dans lequel celle-ci réapparaît découvre les fonctions de la chair, de la sensualité, de l'amitié, de l'amour. L'humain est composé à part égale d'un désir d'anéantissement, de fusion dans l'universel. Un as de l'aviation servira de support, un héros mort en 1917 après plus de 50 duels à son avantage, le prochain "Adam", un homme qui refuse les limites attachées au corps. Le couple s'unit après maintes péripéties les conduisant de New-York au Kenya, d'un gangster de Harlem aux chamans masaïs. Un enfant naîtra, un point de lumière dans la nuit infinie.
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Six contes enchâssés autour de la figure de Nora, six variations autour d'un thème cher à l'auteur : la sexualité et ses nombreux écarts. On aurait tort de ne voir en Nora qu'un récit érotique de plus. La sexualité est ici un point de départ, non une finalité. Grâce à elle, et malgré nous, se précisent des forces qui repoussent les murs, qui étirent nos limites, qui montrent à la fois l'humain dans sa complexité et le monde dans son infinité. Le sexe quelles que soient ses manifestations est toujours une chance. Sortir de nous, sortir de ce que l'on a fait de nous, tel est un but qui parfois au hasard de ces pages semble effroyablement, délicieusement accessible.
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« Je prends peut-être ce train pour la dernière fois. » Ainsi commence ce troublant roman. Le
narrateur, désoeuvré, voyage dans la mythique Mitteleuropa, vers une destination tout aussi
incertaine que la période qu'il traverse. Soudain, sur le bastingage d'un bateau voguant sur un lac
autrichien, son oeil est attiré par une haute bâtisse dont « un appentis ombragé de chèvrefeuille
forme sur le flanc gauche une véranda soutenue par des colonnettes ».
Dès lors tout bascule. Pourquoi est-il si fasciné par ce lieu ? Pourquoi a-t-il cette irrésistible et
improbable sensation de déjà -vu ? Le voilà qui loue une habitation tout près de cette véranda. Il
finira bien par rencontrer ses habitants, par mettre un nom sur les sortilèges qui l'ont attirés
jusque-là.
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Les " Contes d'Orsanne ", une suite de trois récits qu'on se risquerait à situer entre réalisme et fantastique, mettent en scène un même personnage en différents lieux et différentes époques : Loudun en 1647, un hameau des Deux-Sèvres en 1956, la ruine d'une ville et de sa " fabrique " dans un futur indéfini.
Une fois encore, chez l'auteur de " La Robe ", la sexualité occupe sa mission de recherche, puissant levier sous les sphères écrasantes du réel, de la nature et de l'humain. Une fois encore, l'enquête menée sans relâche par celui qui affirme haïr la condition qui nous est faite en ce monde, trouve dans ce roman de quoi s'alimenter aux feux de la pensée et des actes.
Robert Alexis aime à dire qu'il visite les enfers. Peut-être, après tout, est-ce pour nous en protéger.
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Au XVIIIème siècle, Étienne de Creyst, l'un des premiers médecins aliénistes, découvre chez les fous les multiples possibilités de l'humain. Il commencera à leur exemple une exploration confinant à la destruction de l'identité. Les " Figures " révèlent les territoires où il est surpris de se reconnaître, ceux du minéral, du végétal, celui de la bête avec laquelle il communie dans l'universel. Trente ans après, le Mémoire qu'il a rédigé est lu à sa nièce. La jeune femme traversera, de la même façon, les expériences ultimes où se croisent le crime et la sexualité...Quatre lectures, comme autant de clés libératrices ou de cercles d'enfer.
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"On n'est pas fait pour le monde commun, composé pour les paresseux, les peureux, gens morts dès la naissance, des larves dans la vase des temps, pauvres pensées ! plaisirs de quelques minutes, une corde de rappel tressée par la raison, un harnais de sécurité, des chiffres, des arguments, des discours, des justifications, des prétextes, éternelle mise à distance de l'être sous l'impossible. Je ne veux pas, je ne veux plus être à distance de l'impossible et de l'horreur.
Je file droit vers eux. On y fera une pêche miraculeuse. On y gagnera une autre vie, une âme neuve". Des personnages aux instants de leur vie où tout se joue, quand on ne se résout plus à être ce que l'on était, quand on prend le risque, peut-être fatal, d'un pas de côté. Autant d'expériences fortes dont on ne revient pas. Etonnement et sidération qui marquent une seconde naissance. L'entrée dans le monde quand on n'était, avant, qu'en sa périphérie : Le Renvers.
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Avec ce nouveau roman, Robert Alexis réussit l'exploit pour ceux qui se souviennent de l'Afrique d' Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad - de son atmosphère poisseuse, de la dérive inéluctable de Kurtz, de la folie des hommes confrontés à l'ivoire - de renouveler la problématique et la figure du Mal absolu, thème qui hante son oeuvre.
Sa description de la nature vierge et ténébreuse du Cambodge, le jeu temporel entre le passé guerrier et le présent faussement calme de notre époque tiennent le lecteur en haleine et dévoilent ici un peu du mystère de l'humanité comme de l'inhumanité.
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Un jeune officier issu de la noblesse embrasse la carrière militaire, mais goûte peu à l'atmosphère paillarde de la caserne.
L'ennui s'évanouit par miracle devant une italienne somptueuse, déesse des moeurs libertines. l'amour et la fascination l'égarent dans un dédale de perversions inattendues, avec pour seule liberté le choix de sa propre rédemption.
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Seul le commandant du dernier sous-marin lancé par les nazis connaît la mission attribuée à son expédition ; elle tient en une phrase : accorder au troisième Reich les mille ans de règne annoncés par Hitler. Les visages que prend l'humanité sont mystérieux et c'est eux qui intéressent ici Robert Alexis et par-dessus tout les liens qui unissent l'homme avec la nature. La lutte que notre espèce a engagée contre l'opacité de la condition humaine, cette " haine constructive ", thème cher à l'auteur, trouvent dans ce récit un nouvel avatar. Ce qui aurait pu être un " voyage au coeur des ténèbres " à la Conrad s'avère être une apologie de la libération.
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La directrice d'un musée d'histoire naturelle et son responsable du département de géologie ont disparu. La sous-directrice de l'établissement, Louise Arsenevia, entreprend de retranscrire les événements qui se sont déroulés depuis l'embauche de ce dernier, un an auparavant. Elle fait se croiser son propre témoignage et les pages du journal intime du jeune savant disparu, qu'elle a retrouvé dans « Le Majestic », ainsi qu'il avait renommé le sous-sol du musée où il avait élu domicile. Elle va y découvrir dans le détail les occupations nocturnes de cet étrange duo, au milieu des pierres conservées et des rats...
Le Majestic est la conclusion d'un cycle romanesque où Robert Alexis a fait de l'expérience intime une recherche des limites des identités, et de la quête de la liberté une interminable épreuve. Le personnage central, Sébastien Judet, se fait le porte parole d'un plaidoyer passionné contre la science qui « piège » en nommant le monde, en l'ordonnant sur des bases si arbitraires qu'elle en annihile l'infinie violence.
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Les auteurs s'envoient des poèmes de 8 vers et se répondent. Ecriture en écho sur un air de marivaudage
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" Je franchissais pour la première fois le boyau de lumière menant au " garage ", une aire strictement réservée aux pilotes et à leurs voyageurs. Les molécules d'oxygène emplissaient les briques de verre de la paroi ogivale, se brisaient dans les paraisons en produisant une moire volubile. " Symbole de vie ", pensais-je, en regrettant toutefois je ne sais quel signe espéré de manière confuse, introuvable dans ce long couloir où nous marchions en bavardant. "
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La dernière crèche
Elisabeth Eudes-pascal, Robert Gravel, Alexis Martin
- Les 400 coups
- 2 Octobre 2008
- 9782895403128
Une veille de Noël frappée par la pire tempête de neige que Montréal ait connue, Yvon Guimond monte à bord de son taxi et traverse la ville pour aller revivre un réveillon comme il les célébrait enfant quand chaque année, en compagnie de son père, il se rendait à Laval-des-Rapides en traversant le pont du Pacifique à pied pour se rendre à l'église du Bon Pasteur où le père Grégoire les attendait pour la traditionnelle messe de minuit. Aujourd'hui adulte, Yvon Guimond retrouve son père et se remémore les Noëls passés. Adaptation d'Alexis Martin d'un texte radiophonique écrit en 1994 en compagnie de Robert Gravel, La Dernière Crèche est un conte de Noël nostalgique pour adultes, mis en images par Élisabeth Eudes-Pascal qui illustre avec sensibilité l'atmosphère chaleureuse des réveillons traditionnels.
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Merci petits écoliers De ne jamais oublier De respecter mes Amis " Cela vous l'avez promis ! " Quand parfois vous batifolez Sur le chemin des écoliers Et qu'au hasard de vos pas Ils passent de vie à trépas.
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Almanach Bourbonnais Nivernais 2015
Gérard Bardon, Alexis Boucot, Alain Robert
- Communication Presse Edition
- 12 Septembre 2014
- 9782365722582
Que voilà une bonne habitude prise ! Celle de vous précipiter pour découvrir la nouvelle collection des Almanachs des Terroirs de France (44 terroirs).
Une nouvelle fois vous allez savourer votre région à travers récits, anecdotes, hauts et hommes d'histoire, délicieux produits, recettes, traditions et autres légendes.
Vous allez y déguster votre terroir aux quatre saisons, pour notre plaisir, pour votre plaisir, du moins nous l'espérons !
Le printemps offre généreusement ses sourires, aux rafales hargneuses succèdent la brise légère. Alors s'offrent à vous, encore tapies sous un coussin de mousse douce, violettes, pâquerettes, pervenches, primevères. exhalant dans l'air leurs délicates senteurs.
Les campagnes revivent, les terrasses des cafés aussi. Les portes s'ouvrent, les cours aussi. Les jupes raccourcissent, les genoux se dévoilent.
L'été, d'azur ensoleillé est quelquefois parsemé de nuages et de brumes. Il porte en lui les promesses d'une chaleur bénéfique, de farniente, de vacances, d'horizons nouveaux. Abordez des villages situés au bout, tout au bout des chemins ombragés de tilleuls, serpentant sur une colline ou longeant une petite rivière.
Une marche, sportive ou nonchalante, à la pointe de l'aurore, alors que le silence plane encore sur la campagne, vous fera vivre les inoubliables instants qui précèdent l'arrivée du jour. Expérience simple, trop simple pour certains, mais tellement agréable.
L'automne, c'est la lumière si particulière qui joue avec les bruns, les jaunes des feuilles et des fougères et les mauves des bruyères.
C'est cette odeur si particulière de bois mort humide et d'herbe mouillée. C'est aussi ce cri si prenant d'un cerf en rut. C'est la balade, équipé de bottes, d'un bâton et d'un panier en osier pour faire une mirobolante cueillette de fruits ou de baies sauvages, pour une hypothétique recherche de cèpes tête noire, de girolles orangées, d'amanites des césars, de pieds-de-moutons, de trompettes de la mort. et de châtaignes.
La froide pureté d'un hiver rigoureux et ses bleus métalliques achèvent la rotation éternelle d'une séquence mystérieuse et sensuelle qui cherche pompeusement à s'entourer de poésie.
Ce qui plaît dans la collection des Almanachs des Terroirs de France, c'est cette nostalgie positive qui se dégage des récits, des contes, des légendes, des histoires qu'on y trouve. Dans un monde en mouvement, un monde sans visage, un monde omniprésent mais impalpable, le contenu de l'almanach ramène du souvenir, de la tradition, de la vie, presque perdue, des régions françaises, si différentes et si attachantes.
Nostalgie positive, plongeant dans les fonds de l'histoire locale, du Moyen Âge aux années 60 en passant par la Belle Époque et les Trente Glorieuses.
Un pays sans légendes est un pays sans âme, sans vie, sans rêves !
Nos terroirs possèdent une âme. Elle est habitée par des contes, des récits, des légendes, des coutumes. peut-être des menteries, transmis de génération en génération, de grands-pères en petitsfils ou petites-filles.
Tous, du plus jeune au plus ancien, du natif au nouvel arrivant, trouveront certainement plaisir de lecture, et de connaissance, en flânant à leur gré dans les pages de ces almanachs.
Souvenez-vous, pour nos anciens, la chose écrite était représentée par la véritable bible des chaumières, le fameux almanach qui égaillait les longuessoirées d'hiver au coin du feu. Cette collection des Terroirs de France en est la résurgence moderne.
Gérard Bardon