"Peter Brook n'est pas seulement un metteur en scène et pas seulement un théoricien, même pragmatique, du théâtre. Sans l'avouer, du moins dans ce livre, il a de plus grandes ambitions. Le théâtre est pour lui, à coup sûr, une fin. Mais il est aussi le moyen de fonder et d'entretenir une communauté d'hommes et de femmes capables de porter atteinte, par leur seul exemple, à un ordre établi, d'apporter une inquiétude et un bonheur que d'autres arts du spectacle, trop dépendants des forces économiques qu'ils pourraient dénoncer, ne peuvent faire éclore.
Voici un livre indispensable à ceux qui aiment le théâtre et à ceux qui ne l'aiment pas. A ceux qui en font et à ceux qui y assistent. Car il y est autant question du public que des interprètes, acteurs ou metteurs en scène, grâce auxquels le théâtre, écrit ou non écrit, peut vivre." Extraits de la préface de Guy Dumur.
Ni autobiographie classique, ni thèse sur le théâtre, Oublier le temps étire le fil des souvenirs. Ancrés dans un monde de sensations, à la fois précis et évanescents, ils se manifestent sous la forme de réminiscences - bribes qui s'appellent mutuellement, comme pour esquisser une vaste réponse à la question de savoir comment on en vient au théâtre. Peter Brook montre combien une vie peut être habitée par une vocation autant qu'elle peut la faire.
L'auteur relate dans cet ouvrage ses débuts à Londres, son installation à Paris, ses rapports avec le groupe Gurdjieff, ainsi que ses rencontres avec des figures culturelles marquantes de la vie culturelle française et internationale.
Avec son premier livre, L'Espace vide, Peter Brook avait tracé le cadre du formidable travail de mise en scène théâtrale auquel il s'était livré dès la fin des années quarante, en abordant très jeune l'oeuvre de Shakespeare, au coeur même du théâtre occidental, à Stratford-sur-Avon.
Points de suspension ouvre un débat plus vaste. Entre le titre original, The Shifting Point, et le titre français, tout semble déjà suggéré de cet état d'interrogation permanente qui définit le rapport essentiel entre l'acteur et le spectateur.
Dans ce livre, Peter Brook parle des problèmes quotidiens du metteur en scène, des personnalités qu'il a rencontrées au long des années, du cinéma, de l'opéra, de la création d'un groupe d'acteurs de dix-sept pays, de leurs voyages à travers le monde et des créations aux Bouffes du Nord, de Timon d'Athènes au Mahabharata.
L'ensemble porte témoignage de l'une des grandes aventures théâtrales de notre temps.
Traduit de l'anglais par Jean-Claude Carrière et Sophie Reboud.
Un homme traverse l'espace en silence tandis qu'on le regarde ; voilà le théâtre. Tout théâtre commence par un silence. Mais entre le silence de plomb, sans vie, et le vrai silence du partage, mille questions sont ouvertes. Pour Peter Brook, le théâtre est toujours une rencontre, un échange qui aide à comprendre le coeur du vécu. Entre deux silences fait suite à deux journées de rencontres avec Peter Brook, en 1999, sur le campus de la Southern Methodist University de Dallas. Avec la simplicité qui le caractérise et la passion qui l'anime, Peter Brook répond aux questions sur ses choix artistiques, l'évolution de son travail, ses films, les textes, les acteurs.
Entretiens avec Peter Brook menés par Pierre MacDuff, directeur général de la compagnie de théâtre Les Deux Mondes.
B>In this spiritual sequel to his influential Reading for the Plot, Peter Brooks examines the dangerously alluring power of storytelling./b>br>br>Theres nothing in the world more powerful than a good story. Nothing can stop it. Nothing can defeat it. Thus spake Tyrion in the final episode of Game of Thrones, claiming the throne for Bran the Broken. Many viewers liked neither the choice of king nor its rationale. But the claim that story brings you to world dominance seems by now so banal that its common wisdom. Narrative seems to have become accepted as the one and only form of knowledge and speech that regulates human affairs."br>;br>So begins the scholar and literary critic Peter Brooks''s reckoning with today''s flourishing cult of story. Forty years after Brooks published his seminal work Reading for the Plot, his own important contribution to what came to be known as the narrative turn in contemporary criticism and philosophy, he returns to question the unquestioning fashion in which story is now embraced as excuse or explanation and the fact that every brand or politician comes equipped with one. In a discussion that ranges from Gone Girl to legal argument, to the power storytellers exercise over their audiences, to what it means for readers and listeners to project themselves imaginatively into fictional characters, Brooks reminds us that among the powers of narrative is the power to deceive. Precisely because story does command our attention so, we must be skeptical of it and cultivate ways of thinking about our world and ourselves that run counter to our penchant for a good story.
Points de suspension.
Avec son premier livre, L'Espace vide, publié à Londres en 1968, Peter Brook avait tracé le cadre du formidable travail de mise en scène théâtrale auquel il s'était livré dès la fin des années quarante, en abordant très jeune l'oeuvre de Shakespeare, au coeur même du théâtre occidental, à Stratford-sur-Avon. Points de suspension ouvre un débat plus vaste. Entre le titre original, The Shifting Point, et le titre français, tout semble déjà suggéré de cet état d'interrogation permanente qui définit le rapport essentiel entre l'acteur et le spectateur.
Dans ce livre, Peter Brook parle des problèmes quotidiens du metteur en scène, des personnalités qu'il a rencontrées au long des années, du cinéma, de l'opéra, de la création d'un groupe d'acteurs de dix-sept pays, de leurs voyages à travers le monde et des créations aux Bouffes du Nord, de Timon d'Athènes au Mahabharata. La présente édition française a été augmentée d'un chapitre inédit consacré aux répétitions de La Tempête.
L'ensemble porte témoignage de l'une des grandes aventures théâtrales de notre temps.
" peter brook n'est pas seulement un metteur en scène et pas seulement un théoricien, même pragmatique, du théâtre.
Sans l'avouer, du moins dans ce livre, il a de plus grandes ambitions. le théâtre est pour lui, à coup sûr, une fin. mais il est aussi le moyen de fonder et d'entretenir une communauté d'hommes et de femmes capables de porter atteinte, par leur seul exemple, à un ordre établi, d'apporter une inquiétude et un bonheur que d'autres arts du spectacle, trop dépendants des forces économiques qu'ils pourraient dénoncer, ne peuvent faire éclore.
Voici un livre indispensable à ceux qui aiment le théâtre et à ceux qui ne l'aiment pas. a ceux qui en font et à ceux qui y assistent. car il y est autant question du public que des interprètes, acteurs ou metteurs en scène, grâce auxquels le théâtre, écrit ou non écrit, peut vivre. " extraits de la préface de guy dumur.
Dans cette adaptation, très condensée, de la dernière pièce de Shakespeare, «La Tempête», Peter Brook nous donne à voir comment cette pièce si méconnue du répertoire du dramaturge entre en résonnance avec toute son oeuvre.
Acclamé comme «le père des gratte-ciel», l'icône américaine par essence Frank Lloyd Wright (1867-1959) était assurément un architecte aux aspirations élevées. Son ambition était d'offrir à la culture américaine un écrin architectural qui lui ressemble. Aussi appliqua-t-il son idéalisme à des structures bâties à travers tout le continent: maisons de banlieue chic, églises, immeubles de bureaux, gratte-ciel, et le célèbre musée Guggenheim. L'oeuvre de Wright se distingue par l'harmonie qu'elle établit entre l'humanité et son environnement, une philosophie qu'il a baptisée l'architecture organique, et qui trouve son paradigme à Fallingwater, une maison bâtie à flan de roche au fin fond de la Pennsylvanie considérée comme «la plus grand oeuvre d'architecture américaine de tous les temps» par l'American Institute of Architects. Wright a également marqué son époque par son recours aux matériaux industriels et par les plans simples en L ou en T qu'il applique aux maisons Prairie qui devinrent un modèle de l'architecture rurale américaine. Wright s'impliquait aussi souvent dans la création de nombreux éléments pour la décoration intérieure de ses constructions, comme le mobilier ou les vitraux, et accordait une importance particulière à l'équilibre entre besoins individuels et activité communautaire. En explorant les aspirations de Wright à élever la société américaine à travers l'architecture, ce livre présente de façon concise la réponse à la fois technologique et romantique qu'il apporta aux défis pratiques rencontrés par la classe moyenne américaine.
Voici pour la première fois une anthologie du mélodrame français classique. Cet ouvrage nous offre neuf pièces passionnantes écrites par de vrais hommes de théâtre, pièces qui marquent les étapes de l'évolution du genre. En les réunissant au sein d'une anthologie commentée et illustrée, Peter Brooks et Myriam Faten Sfar rendent ces textes accessibles à un large public auquel ce genre se destinait initialement.