Filtrer
Support
Langues
Prix
Marie france Auzépy
-
Le poil a une histoire... Cet ouvrage, très documenté, la retrace en nous révélant l'infinie diversité des adaptations et des déclinaisons du poil à travers les époques, les civilisations et les continents. Car partout le poil a été - et n'a cessé d'être - un marqueur de comportement, un signe politique, un indice social, éthique et religieux, qu'il s'agisse du monde hébraïque, chrétien, islamique ou extrême oriental.
Se déploie ainsi au fil des pages le kaléidoscope des traces multiples d'une histoire aussi singulière que méconnue : de Sumer à Babylone ; dans la France de Louis XIV, quand le sexe mâle s'enticha de la perruque ; dans la Chine mandchoue, où tous les sujets chinois devaient porter la natte ; lors de la Première Guerre mondiale avec la glorification des Poilus ; sans oublier la Turquie contemporaine, où les positions politiques ont de fortes incidences sur la forme des moustaches...
Les marges de l'histoire ne sont pas omises, avec les eunuques byzantins ou les malheureux atteints d'hypertrichose - cette maladie qui se manifeste par une pilosité envahissante sur une partie du corps ou sa totalité - et présentés comme des monstres.
Ainsi, du poil biblique au poil freudien en passant par celui des Poilus, chacun trouvera « son poil » dans cette étude riche en surprises et inattendus et, l'esprit aiguisé par la curiosité, il pourra, au fil de sa lecture, s'en tisser d'autres.
-
L'histoire des iconoclastes
Marie-france Auzépy
- Association Des Amis Du Centre D'Histoire Et Civilisation De Byzance
- Bilans De Recherche
- 15 Juin 2007
- 9782916716077
Ce livre rassemble des articles écrits entre 1981 etoe2005 sur l'irritant problème de " l'iconoclasme " byzantin (730-843). S'il s'intitule L'histoire des iconoclastes, c'est que ceux-ci ne sont connus de nous que par l'histoire que leurs adversaires, les iconodoules, ont écrite après leur victoire. Plus que toute autre, l'histoire des iconoclastes est une construction historiographique, qui est patiemment démontée dans les différents articles ici rassemblés. Après l'étude des raisons qui ont poussé les iconodoules à annihiler la mémoire de leurs adversaires et celle des méthodes qu'ils ont employés pour ce faire, les constructions hardies de différentes institutions pour exclure le passé iconoclaste de leur histoire sont passées en revue. Enfin, on a essayé de retrouver, derrière la caricature qu'en donne l'histoire iconodoule, le visage des iconoclastes.
-
Pudeur, Décolleté, Poils, les trois premiers titres de la collection lèvent le voile sur une autre histoire du corps : de la pudique feuille de vigne à la chevelure de Neptune, en passant par la gorge et l'hermine de Léonard de Vinci, ces fragments nous racontent leur époque, aussi bien que leur artiste. Cinquante ouvres, choisies par des auteurs venus d'horizons différents, donnent à découvrir le sujet, telle une déambulation dans un musée réinventé.
Les textes qui les accompagnent contribuent à créer une passerelle entre les moeurs et leur représentation, entre l'intime et l'universel.
-
Byzance en Europe
Marie-france Auzépy
- Pu De Vincennes
- Creations Europeennes
- 23 Octobre 2003
- 9782842921439
"« C'est Byzance... ». Ce livre, issu de travaux récents et en particulier du XXe Congrès International des Etudes Byzantines (Paris, 2001), est un essai motivé par le désir d'élucider la contradiction entre la négation de Byzance dans l'histoire européenne - une Histoire de l'Europe, récemment mise en chantier, a exclu Byzance de son champ - et son importance dans l'imaginaire français et européen.
Des historiens ont donc cherché les traces que Byzance a laissées dans la culture et l'histoire de nombreux pays, et le résultat de leur recherche étonne par sa diversité : honnie au XIXe siècle par les Polonais qui l'assimilent à la Russie occupante, Byzance fut en URSS une sorte de baromètre de l'internationalisme ; pour Louis XIV, c'est un modèle si prégnant qu'il envisage même la prise de Constantinople, tandis que Louis II de Bavière se contenta d'en imiter dans ses châteaux les formes architecturales. Quant à la mode byzantine en Europe durant le second XIXe siècle, incarnée par le succès international de la « Théodora » de Sardou, elle touche aussi bien l'architecture que la littérature « fin de siècle ».
Redécouvrir les modes d'insertion visuelle et les représentations que véhicule une référence aussi insistante que glissante, c'est apporter un éclairage précieux pour un débat politique particulièrement actuel aujourd'hui."
-
Aucune religion n'a échappé à la question de la représentation: l'islam et le judaïsme ont rejeté l'image que le christianisme a gardée, non sans débats. La " Querelle des images " religieuses et de leur culte - les iconodoules - et adversaires de ce même culte - les iconoclastes -, a tellement marqué les esprits que la période pendant laquelle elle se déroule (730-743) est appelée dans les livres d'histoire " L'iconoclasme ". Dans l'histoire de Byzance, le terme recouvre deux réalités différentes, mais liées l'une à l'autre et que cet ouvrage analyse : une idéologie religieuse et le moment de l'histoire où cette idéologie, imposée par les empereurs, a été dominante.
-
Oralité et lien social au Moyen Âge (Occident, Byzance, Islam) : parole donnée, foi jurée, serment
Marie-france Auzépy, Guillaume Saint-Guillain
- Association Des Amis Du Centre D'Histoire Et Civilisation De Byzance
- Monographies
- 6 Mars 2009
- 9782916716183
Ce livre rassemble les contributions au colloque international suscité par les byzantinistes de l'UMR 8167, Orient et Méditerranée et intitulé « Oralité et lien social (Occident, Byzance, Islam) : parole donnée, foi jurée, serment », qui s'est tenu à Paris du 10 au 12 mai 2007 : à la lumière des recherches récentes, la place de la parole donnée et sa relation avec le serment leur avaient semblé beaucoup plus importantes qu'on ne l'avait cru jusqu'ici dans la société qu'ils étudient, où l'honneur passe pour jouer un rôle bien moindre qu'en Occident. Le sujet n'était pas neuf - pour l'Occident, par exemple, le serment vassalique a suscité une vaste littérature - mais il est inépuisable et encore d'actualité. En élargissant l'étude aux sociétés qui entourent l'Empire byzantin tant au sud et à l'est - le califat et les royaumes ou principautés musulmans - qu'à l'ouest - l'Empire et les puissances chrétiennes d'Occident -, on voit se dégager de nouvelles perspectives.
-
Palais et pouvoir ; de Constantinople à Versailles
Marie-france Auzépy, Joël Cornette
- Pu De Vincennes
- Temps Et Espaces
- 20 Mars 2003
- 9782842921316
"Dans son traité « De l'architecture et de l'art de bien bâtir » (1452), Léon Battista Alberti distinguait les types de palais suivant la nature du pouvoir de ceux qui y résidaient : « L'habitation devra être conforme au type de vie que le chef entend y mener, qu'il soit roi, tyran ou personne privée. » Quel sens les princes bâtisseurs ont-ils donc voulu donner à l'espace qui consacre leur autorité ? C'est la question qu'explorent les différentes contributions de ce volume, qui se veut avant tout livre d'histoire.
Histoire et non histoire de l'art : la brique, la pierre, le marbre y sont considérés comme une archive capable, au même titre qu'une charte ou un traité de jurisconsulte, d'éclairer l'historien sur la nature du pouvoir. Architecture parlante, le palais, avec les jardins qui l'entourent, se donne à voir tel un texte, la structuration d'un espace traduisant l'idéologie dans la matière. De la Chine à l'Europe, de l'Antiquité tardive aux Lumières, de Bagdad à Versailles en passant par Constantinople, les palais matérialisent un imaginaire de force et d'intimidation, thésaurisent richesses et trésors, imposent une « mise en ordre » de la cour, hiérarchisent l'accès au prince, participent au processus de « civilisation des moeurs ».
À la fois manifestations de puissance et gardiens de mémoire, les lieux de pouvoir traités dans ce livre démontrent l'ambivalence des formes par lesquelles le Prince façonne un lieu à son image."