" Ecoute ce son, c'est le son du terroir.
Cette région, c'est ton histoire. Monte le son, monte le son du terroir. Qu'on l'entende de Pontarlier à Montbéliard ", (extrait du rap du 25, co-écrit par la Madeleine Proust et Aldebert).
Forts de ces petites dégustations buissonnières, me restait à aborder un fruit essentiel dans mon pays d'Oc tant je voyais d'espaces cultivités qui lui étaient réservés : les olives.
Olé ! Derrière un simple cri, un méli mélo de clichés, de luttes, de débats au nom d'une tradition ou plus exactement d'une grande incompréhension.
La Sologne, voilà bien une région qui était faite pour s'emparer de ce plaisir à nul autre pareil, celui du palais.
Les saisons coulent et s'écoulent sur la Sologne la parant suivant l'humeur de vert, de mauve, de brun, de blanc. L'odeur d'un printemps un peu humide et ses verts très tendres. La rudesse sèche d'un été ensoleillé et ses jaunes pailleux. Un automne sonore, à cors et à cris et ses ocres orangés aux senteurs de feuilles mortes. La froide pureté d'un hiver rigoureux et ses bleus métallique. Rotation éternelle d'une région mystérieuse et sensuelle qui cherche pompeusement à s'entourer de poésie.
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Et pourtant je vous dis que le bonheur existe ailleurs que dans les rêves ailleurs que dans les nues. " (Le Roman Inachevé) Louis Aragon.
Sensualité de l'omelette aux truffes ! Gourmandise de la mique sarladaise ! Péché mignon du foie gras, qu'il soit de canard ou d'oie ! Mystère de la liqueur thym et lavande, ou encore diablerie de la Vieille eau-de-vie de prunes du Périgord ! Bergerac, Armagnac, Pécharmant et d'autres ensorceleurs du palais et de l'esprit...
Qui n'a pas au moins une fois savouré le fumet, le bouquet de ces trésors des cordons bleus et maîtres-queux périgourdins.