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Nasim Marashi
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Leyla, Shabaneh et Rodja se sont rencontrées sur les bancs de l'université à Téhéran. Soudées par un lien indéfectible, elles s'efforcent, envers et contre tout, de mener une vie libre. Leyla s'est mariée avec Misagh et a débuté une carrière de journaliste. Shabaneh est habitée par ses lectures et les souvenirs de la guerre. Rodja vient d'être acceptée en doctorat à Toulouse - il ne lui manque plus que son visa. Mais cet équilibre fragile vacille quand Misagh part seul pour le Canada.
En un été et un automne, entre espoirs et déconvenues, toutes trois affrontent leurs contradictions. Suffit-il de partir pour être libre ?
L'automne est la dernière saison est le reflet sensible et bouleversant de la société iranienne d'aujourd'hui. Une histoire prodigieuse et universelle d'amour et d'amitié. -
Sud de l'Iran, 1997. Une silhouette fantomatique au milieu des marais vient chaque jour porter ses soins aux palmiers calcinés. Sur une route poussiéreuse écrasée de soleil, un homme est en route.
Autrefois Naval et Rassoul avaient tout pour être heureux, un fils qui illuminait leur existence, bientôt une fille, un bon poste pour lui à la Société nationale du Pétrole. Mais dans cette région dévastée par la guerre avec l'Irak, tout a basculé. Autour de Naval, les hommes sont tous morts, les frères, les pères, et surtout son fils dans le bombardement de Khorramchahr. De nouveau enceinte, tous ses espoirs se fondent sur l'enfant à naître, comme si un nouveau garçon allait remplacer celui disparu. Car ce ne peut être qu'un garçon. Lorsque Rassoul rentre d'une mission de trois mois au Koweit, Naval a accouché, et il tombe dès le premier regard fou d'amour pour ce fils-providence. Pourtant, Naval semble au bord de la folie, prête à basculer. Que s'est-il passé pendant son absence ?
Sensible et tout en nuances, La Mère des palmiers nous plonge dans un récit où affluent les souvenirs. Nasim Marashi croise ici l'intime et le réel avec une poésie infinie.