Vous les avez ratés en Grand Format... pas de problème les voilà en Poche !
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« J'ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m'aurait chié sur l'épaule en passant. C'est salissant, et très désagréable. Ouin ouin ouin je suis une petite baltringue qui n'intéresse personne et je couine comme un chihuahua parce que je rêve qu'on me remarque. Gloire aux réseaux sociaux : tu l'as eu, ton quart d'heure de gloire. La preuve, je t'écris. »Après sa trilogie Vernon Subutex, Virginie Despentes nous revient avec ces Liaisons dangereuses ultra-contemporaines, un roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, où l'amitié transcende les faiblesses humaines.
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Partir à la guerre à la place d'un autre, revenir en héros et se découvrir proscrit...
Des choses incroyables vous tombent dessus, détournent le cours de votre existence et le bouleversent de fond en comble.
Algérie, 1914. Pour le jeune berger Yacine, qui n'a jamais quitté son douar, ces choses incroyables vont l'emporter comme une crue à travers mille imprévus, lui feront connaître le monde moderne, celui des machines et des machinations, des tirailleurs loyaux et des trahisons, de la guerre des tranchées, des promesses piégées, et de l'amour simple et beau pour survivre dans l'adversité.
Cet ouvrage a fait partie de la sélection pour le Prix du Roman Fnac et pour le Grand Prix du Roman de l'Académie française -
Un pavillon de banlieue. Trois jours. Deux frères et une soeur. Claire, l'aînée, infirmière et mère de famille harassée par le quotidien. Antoine, le benjamin, startupeur efficace mais en lutte contre le monde entier. Paul, le fils cadet, cinéaste en marge des siens, accusé de piller la vie familiale pour nourrir ses oeuvres... Réunis dans la maison de leur enfance, engoncés dans des costumes trop petits pour les adultes qu'ils sont devenus, tous souffrent du rôle qui leur a été attribué. À la veille de l'enterrement de leur père, les retrouvailles sont-elles possibles ? Alors que sonne le glas des règlements de comptes et que les souvenirs divergent, chacun aurait-il raison malgré l'autre ? Comme au théâtre, Olivier Adam met en scène un huis clos virtuose en trois actes, où ses personnages rejouent l'histoire de nos vies.
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«Qu'est-ce qui m'a poussée, jeune fille, à abandonner mes proches, ma maison, ma langue maternelle ? Qu'est-ce qui fait qu'un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ? Quel est ce mal qui m'a rongée jusqu'à presque en crever ?Cela s'appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie. Un pays qui n'a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l'inventeur. Un pays comme une famille, plein de secrets - bruyants, destructeurs, meurtriers.»Poursuivant son «autobiographie de l'Italie», Simonetta Greggio raconte pour la première fois l'histoire de sa famille, à laquelle répondent les années sombres et rouges de l'Histoire. Un récit âpre et sensuel où l'écriture restaure ce que la violence a fait voler en éclats.
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Gaspar est un artiste reconnu et sollicité. Pourtant, en ce début de printemps, il ne rêve que de quitter Paris et s'installer quelques jours Campo de'Fiori, à Rome. Là, à une terrasse de café, devant un jeu d'échecs, il joue contre des amateurs de passage et savoure la beauté des jours.
Un matin, une femme s'installe à sa table pour une partie. Elle s'avère être une adversaire redoutable et gagne très vite. Elle s'appelle Marya, vient de Hongrie. L'histoire entre eux naît sur l'échiquier, avant de se déployer ailleurs, singulière et douce. -
France, milieu du XIXe siècle. Voici l'étonnante histoire d'Augustin Mouchot, fils de serrurier de Semur-en-Auxois, obscur professeur de mathématiques, devenu inventeur de l'énergie solaire grâce à la découverte d'un vieux livre dans sa bibliothèque. La machine qu'il construit et surnomme Octave séduit Napoléon III et recueille l'assentiment des autorités et de la presse. Elle est exhibée avec succès à l'Exposition universelle de Paris en 1878. Mais l'avènement de l'ère du charbon ruine ses projets que l'on juge trop coûteux. Après moult péripéties, dans un ultime élan, Mouchot tente de faire revivre le feu de sa découverte sous le soleil d'Algérie. Trahi par un collaborateur qui lui vole son brevet, il finit dans la misère, précurseur sans le savoir d'une énergie du futur.
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Début des années 1920, dans un village de l'est de l'Algérie. Après avoir été mariée contre son gré, Leïla décide de se séparer et retourne chez ses parents avec son fils, dans la réprobation générale. Tarek et Saïd, qui ont grandi dans le même village que Leïla, sont secrètement amoureux d'elle.
Saïd devient un homme de lettres. Tarek épouse Leïla et adopte l'enfant, rejoint la lutte pour l'indépendance, puis part travailler en région parisienne.
Leïla, elle, connaît la vie des femmes rurales de cette époque. Cantonnée dans l'éducation des enfants et les tâches ménagères, elle décide d'apprendre à lire et à écrire.
Mais la publication du premier roman de Saïd vient bouleverser la vie du couple. Tarek doit rentrer au plus vite. -
Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961, sans savoir la vérité. Elle connaissait le nom du passeur à contacter, la somme à rassembler. Mais rien sur le bétail, rien sur les machines-outils, rien sur les centaines de milliers de dollars qui ont transité. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont fait l'objet d'un troc agricole et financier, un trafic d'êtres humains en plein coeur de l'Europe. Il était temps que s'ouvrent les archives et que soit révélé l'innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, chez les miens, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j'ai voulu retourner de l'autre côté du Rideau de fer. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé.
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Cet été-là, Gabriel, douze ans, est seul à la maison. Devant le tour de France, il admire Pantani attaquer l'Alpe d'Huez quand quelqu'un sonne. Sur le seuil, le mono au jogging rouge, celui de sa dernière colo. Gabriel ne le fait pas entrer et referme la porte. Le temps de remonter le couloir et c'est comme si rien ne s'était passé. Vingt ans plus tard, alors qu'il aide son grand-père à vider sa maison, Gabriel a tout oublié de cet épisode. Pourtant, il y a ses jambes qui fourmillent, cette violence qui surgit. Tandis qu'il sonde le passé de son grand-père, c'est sa propre mémoire qui remonte à la surface... Adrien Borne signe un roman magistral sur les profondeurs obscures de la mémoire et les secrets enfouis. Avec pudeur, poésie et puissance, il dessine un chemin de renaissance pour ceux qui, comme lui, ne peuvent sourire qu'à demi.
Alliant la forme au fond, Adrien Borne parvient à s'approcher au plus près du traumatisme. Jusqu'à s'en brûler la plume. Elle.
Adrien Borne raconte les vies gâchées et les tendresses empêchées. Avec douceur et humanité. Le Point. -
Pascale Robert-Diard est l'une des grandes plumes du Monde, dont la patte est reconnaissable entre mille, sensible, vibrante, avec le sens du détail juste. Depuis vingt ans, cette grande journaliste tient la chronique judiciaire et a couvert des centaines de procès.
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Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk, veilleur de nuit dans une usine, est déterminé à lutter contre le projet du gouvernement fédéral censé « émanciper » les Indiens, car il sait que ce texte est en réalité une menace pour les siens. Pixie, sa nièce de dix-neuf ans, est quant à elle pressée de fuir son père alcoolique et veut partir à Minneapolis pour y retrouver sa soeur aînée, dont elle est sans nouvelles. Pour « celui qui veille » comme pour Pixie, un long combat commence, qui va leur révéler le pire mais aussi le meilleur de la nature humaine.
Inspirée par la figure de son grand-père maternel, qui a lutté pour préserver les droits de son peuple, Louise Erdrich nous offre un roman inoubliable qui consacre la place unique qui est la sienne dans la littérature américaine contemporaine.
Un hymne à la liberté. Une histoire plurielle, enrichissante, universelle, bouleversante. La Croix.
L'émotion nous étreint. Le Figaro littéraire.
PRIX PULITZER.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sarah Gurcel. -
Quand tu écouteras cette chanson
Lola Lafon
- Le livre de poche
- Litterature
- 23 Août 2023
- 9782253245209
« Le 18 août 2021, j'ai passé la nuit au musée Anne Frank, dans l'Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu'il n'en sait pas grand-chose. Comment l'appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment ? Est-ce un témoignage, un testament, une oeuvre ? Celle d'une jeune fille, qui n'aura pour tout voyage qu'un escalier à monter et à descendre, moins d'une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l'imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J'imaginais la nuit propice à accueillir l'absence d'Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s'est habitée, éclairée de reflets ; au coeur de l'Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver. »Lola Lafon fait résonner la voix de l'adolescente fauchée par l'Histoire avec les fantômes de son propre passé. Bouleversant. Clémentine Goldszal, Elle.Un récit délicat et personnel. Virginie Bloch-Lainé, Libération.Prix Décembre Prix Les Inrockuptibles.
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Un roman bouleversant et plein d'espoir sur la résilience, le pardon et la fragilité du bonheur.
Octobre 1966, Pays de Galles. William Lavery va rejoindre, comme son père et son grand-père avant lui, l'entreprise de pompes funèbres familiale. Alors qu'il s'apprête à recevoir les honneurs du Collège lors de la remise de son diplôme d'embaumeur, le bal se fige. On annonce la catastrophe d'Aberfan - ce glissement de terrain qui vient d'emporter toute une ville minière et, avec elle, une centaine d'enfants... William, 19 ans, se porte volontaire pour prêter main forte sur place. Ce qu'il verra là-bas, rien pourtant ne l'y prépare. Ni ses regrets, ni ses propres deuils... Quand la mort est partout, quel autre choix a-t-on que de se réconcilier avec la vie ? -
Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man's land, ces ennemis d'enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s'ajoute la monotonie des journées d'hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d'«apithérapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part à l'aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l'Ukraine de l'ouest et du silence des montagnes de Crimée, l'oeil de Moscou reste grand ouvert...
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Deux femmes, deux choix, deux parcours de vie.
Anna et Cerise ne se connaissent pas. Pourtant, à la sortie de l'adolescence, elles tombent toutes les deux enceintes par accident. Anna, étudiante en photographie à l'Université de Washington promise à un brillant avenir, décide d'avorter. Cerise, elle, lycéenne en Californie, décide de garder le bébé. Dix ans plus tard, ce choix aura inéluctablement déterminé, impacté le cours de leur vie. Aussi, après avoir brossé leurs destins parallèles, Jean Hegland va admirablement orchestrer la rencontre de Cerise et d'Anna qui, d'espoirs en déceptions, de joies en drames, apprennent à devenir mères et à devenir femmes.
Par le biais d'une écriture charnelle, concrète, l'auteure signe un roman sur le choix, la perte, le courage et la maternité, avec son lot de bonheurs de doutes et de contradictions. Un roman d'une grande puissance émotionnelle, qui nous cueille, nous bouleverse et nous tient en haleine. -
Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père décline, il entre dans les brumes de l'oubli. Après de longues années de séparation, il s'agit peut-être de l'ultime possibilité de comprendre qui était cet homme destructeur, si difficile à aimer - et qui n'aura cessé de se dérober aux siens pour partir obstinément arpenter la montagne. Sur une poignée de jours, l'histoire familiale se noue et se dénoue. Quel drame s'est-il joué autrefois pour faire planer sur eux trois l'ombre des silences jamais percés ? À travers leurs voix qui se succèdent affleurent l'ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu'à son crépuscule.
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«TU VEUX PAS ÉCRIRE UN ROMAN SÉRIEUX ?» a conseillé Lisa à Alan, avant de le quitter pour un universitaire spécialiste de Ronsard. Profitant de l'été qui commence, Alan espère donc se plonger avec la discipline d'un guerrier samouraï dans l'écriture d'un livre profond et poignant. Ça et aussi s'occuper de la piscine des voisins partis en vacances. Or bientôt l'eau du bassin se met à verdir, de drôles d'insectes appelés notonectes se multiplient à la surface... Après Le discours, cette nouvelle comédie brosse un portrait aussi désopilant que juste de notre époque.
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Un soir, une jeune chienne, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d'un vieux couple : Sophie, romancière, qui aime la nature et les marches en forêt, et son compagnon Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature. D'où vient cette bête blessée ? Qu'a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ? Son irruption va transformer la vieillesse du monde, celle d'un couple, celle d'une femme, en ode à la vie.
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« La vie de mes parents, c'est comme la guerre du Liban. Plus je m'y plonge, moins j'y comprends quelque chose. J'arrive à situer les protagonistes, quelques moments marquants me restent, puis, ensuite, je me perds. Trop de dates, d'événements, de trous, de silences, de contradictions ».
Sabyl a la trentaine. Il est né à Paris de parents libanais, tenus éloignés de leur pays par la guerre. Pourtant, à Paris, Beyrouth est partout. La famille élargie est restée là-bas. Seuls quelques allers-retours et WhatsApp les relient. Une part manque. Sabyl veut la combler. Micro en main, il leur demande de raconter. -
Un roman intime et personnel sur les douleurs de l'exil...
Lasse de l'errance en couple, elle avait préféré se débrouiller seule. Impossible de rester auprès d'un garçon qui ne parvenait pas à devenir un homme. En une fraction de seconde, elle avait décidé de sauter sans filet. C'était le seul moyen d'empêcher la haine de s'installer là où il n'y avait déjà plus de respect. Elle avait emmené Bliss, serrant contre son coeur la plus belle part de lui. Alors qu'un soleil pâle s'apprêtait à trouer les nuages, Louise avait dit : Je pars avec la petite. Pas un mot de plus.
Écrit il y a plus de vingt ans, ce roman relate la période au cours de laquelle Léonora Miano, jeune mère de 23 ans sans domicile ni titre de séjour, fut accueillie avec sa fille dans un centre de réinsertion et d'hébergement d'urgence du 19e arrondissement de Paris. C'est en fréquentant la rudesse de ses marges qu'elle a le plus intimement connu la France...